Les “traités de libre échange” – armes d’agression économique et de domination impérialiste

La CGT de l’Interim en campagne pour dénoncer les conditions de travail des intérimaires
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Actuellement, dans la plupart des pays européens ainsi qu’aux États-Unis et au Canada, des centaines de milliers de travailleurs et de personnes progressistes protestent et luttent contre les “traités de libre échange” tels que le TTIP, le TISA et le CETA. Un grand mouvement de résistance s’est développé et certaines victoires ont déjà été obtenues au cours de ces luttes. Les négociations ont été suspendues, mais le mouvement de résistance contre le CETA se poursuit.

Pourquoi?

Les travailleurs et les peuples ont acquis une certaine expérience relativement aux “accords de libre-échange” et ils ont constaté que ces derniers ne se traduisent pas par des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, mais plutôt par une plus grande pauvreté. Par exemple, l’ALENA entre les États-Unis, le Canada et le Mexique n’a pas conduit à une croissance économique, mais plutôt à des salaires bas, à des taux de chômage plus élevés et à l’élimination d’entreprises les plus faibles, vaincues par la concurrence croissante.

Il est devenu évident que de tels accords favorisent les plus grands monopoles impérialistes. Ainsi, l’Ukraine a été contrainte de signer un “accord d’association” avec l’Union européenne (UE), un “accord de libre-échange”, qui a produit toute une série de conséquences négatives pour les travailleurs, le peuple et l’économie. De plus, cet accord incluait la subordination de l’Ukraine aux structures militaires de l’UE et de l’OTAN, transformant l’Ukraine en un Etat frontalier d’agression contre la Russie.

Ces accords sont très antidémocratiques. Les négociations les concernant sont généralement menées en secret. Les accords sont mis en pratique “provisoirement”, avant même d’être ratifiés par les parlements bourgeois ou après avoir été rejetés par un parlement ou par un référendum. Aux Pays-Bas, le peuple a rejeté le “traité de libre-échange” avec l’Ukraine lors d’un référendum, mais l’UE a tout simplement ignoré la volonté populaire.

Chaque fois que ces traités sont appliqués, les institutions bourgeoises sont soumises à de nouveaux tribunaux d’arbitrage privés.

La mobilisation contre le Partenariat trans-pacifique (TPP), “traité de libre-échange” semblable, se développe des deux côtés du Pacifique.

À l’heure actuelle, l’UE oblige de nombreux États africains à signer le soi-disant “Accord de partenariat économique”, qui accroîtra leur dépendance envers des impérialistes de l’UE. Il intensifiera le pillage néocolonial en ouvrant encore plus les marchés aux produits de l’industrie européenne, en détruisant leurs propres structures économiques et en facilitant l’exploitation de leurs ressources naturelles. Les peuples d’Afrique luttent contre cette nouvelle offensive impérialiste. Nous devons les appuyer.

Les travailleurs et le peuple ont de bonnes raisons de combattre ces traités. Le TTIP, le TISA et le CETA sont, bien sûr, des traités entre des puissances impérialistes, dans le cadre desquels chaque parti espère surpasser l’autre et gagner une plus grande hégémonie. Ils entraîneront une baisse des salaires, une augmentation du chômage, une diminution des normes sociales et environnementales, le démantèlement des droits démocratiques et une concurrence accrue entre les travailleurs. Ainsi, la résistance déterminée des travailleurs et des peuples est justifiée.

En tant que partis et qu’organisations marxistes-léninistes, nous participons activement à ces mouvements et nous nous efforçons de le développer.

Mettons fin au TTIP, au CETA et au TISA!

Mettons fin au soi-disant « Accord de partenariat économique » entre l’UE et l’Afrique!

 

XXII Plenum de la Conférence International de Partis et Organisations Marxistes-Léninistes