22 janvier, place Herriot : rassemblement pour la liberté de manifester et contre la répression. Tract à télécharger.

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Quelques 150 personnes se sont rassemblées le mardi 22 janvier à 18h30, près du parlement (place E. Herriot), à la veille de la discussion de la loi anti-manif dite « anti casseurs ».
Durant ce premier rassemblement de rue, des représentants des organisations signataires de l’appel se sont succédé au micro, pour dénoncer les différents aspects de cette loi qui vient renforcer l’arsenal de lois liberticides déjà en place.
Parmi les nombreuses menaces contre le droit de manifester que ce projet de loi voudrait introduire, il y a notamment celles qui visent les personnes participant à une « manifestation non déclarée ». Beaucoup de manifestations syndicales ne sont pas « déclarées », de même que les manifestations spontanées. D’autre part, les fouilles systématiques, les interdictions d’objets de protection, les interdictions individuelles de manifester… font partie des mesures que le préfet pourra décréter.
les armes dites « non létales » ont également été dénoncées par plusieurs intervenants. Qu’il s’agisse du flashball ou des grenades contenant du TNT, ce sont des armes qui mutilent gravement et leur usage prend un caractère systématique.
C’est notamment sur cette question que notre porte parole est intervenu, en citant des passages d’un récent article paru dans le journal suisse, le Temps. En effet, le fabriquant du LBD 40, faussement présenté comme une arme de « défense » (lanceur de balles de défense) est installé en Suisse. Le responsable de cette société (Brügger et Thomet) ne cesse de vanter les qualités de cette arme, « le plus léger, le plus ergonomique et le plus rapide à tirer du marché » et de relativiser sa dangerosité : « c’est vrai, ça fait mal, mais cela reste largement moins grave que des armes létales ».
l’Etat français est un de ses clients et dote les forces de répression de cette arme qui a causé des dizaines de blessures très graves. En décembre, le ministère de l’intérieur a lancé un appel d’offres pour l’achat de 1280 nouveaux LBD, à environ 1300 euros pièce. Récemment, Toubon, le « défenseur des droits » avait demandé la suspension du recours à cet arme.
« L’interdiction de ces armes, que ce soit le LBD ou les grenades de désencerclement, est une exigence qu’il faut faire monter dans l’opinion » a insisté notre camarade.

Le prochain rendez vous est celui du mardi 29 janvier, 18h, pour la manifestation qui partira de la Fontaine St Michel.

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La fanfare invisible