22 septembre ; journée de grève et de mobilisation dans la santé

Tours

Cette journée de mobilisation ne s’annonçait pas forcément très forte avec la division entre les divers appels au niveau national. A l’origine seule la CGT appelait ce jour-là pour la Santé et le Médico-social. FO avait choisi le 27 septembre pour appeler à agir pour stopper le démantèlement de l’hôpital la psychiatrie les EHPAD et les structures médico-sociales. Quant à Sud Santé sociaux, l’appel portait sur la journée de mobilisation interpro du 29 septembre.

Sur le département (37), Sud santé Sociaux et FO ont néanmoins tenu à garder l’unité syndicale avec la CGT, avec le Collectif 37 Notre-Santé-en-Danger qui défend plus spécifiquement les intérêts des usagers.

La semaine précédente une mobilisation avait eu lieu à Chinon (37) pour défendre l’hôpital public à l’appel de la CGT et de FO. Les difficultés récurrentes pour les patients d’accéder aux soins ont convaincu quelque 350 manifestants à manifester pour répondre notamment au Ministre de la Santé que, « non, tout n’allait pas bien ». (voir l’affiche du Collectif Santé). Les personnels de psychiatrie, très éprouvés par les fermetures de lits étaient bien présents, venant de Chinon ou de Château-Renault. Dans leurs témoignages, ils dénonçaient le fait d’être obligés de mettre les patient.es suivis sur des listes d’attente pour qu’ils puissent être hospitalisés.

Les étudiant.es en orthophonie venu.es en nombre également réclamaient toujours une reconnaissance de leur profession à la hauteur des années d’études passées. Le Collectif santé a dénoncé le tri des patients fait pour accéder aux urgences de l’hôpital avec notamment des témoignages de personnes victimes d’AVC. 

L’appel a été lancé pour les mobilisations du 28 septembre pour la défense du droit à l’avortement et pour la journée interprofessionnelle du 29 septembre