Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le mercredi 9, à 18h, sur la place de la République, pour dénoncer le génocide du peuple palestinien pratiqué par Israël. L’offensive militaire israélienne contre la population de Rafah et la menace d’un nouveau bain de sang, ont suscité des mobilisations qui se sont succédé. A Rafah, c’est plus ce sont plus d’un million de Palestiniens qui sont menacés : essentiellement des familles qui, depuis le début de la guerre menée par Israël, fuient les bombes.
Forte présence d’étudiant.e.s et des organisations syndicales étudiantes, engagées dans des rassemblements, des occupations de grandes écoles, de facs. Les autorités politiques et universitaires font intervenir systématiquement la police, pour essayer d’empêcher l’extension du mouvement de solidarité. Les exemples des étudiants aux USA, en Italie, aux Pays Bas, en Belgique, en Suisse, en Allemagne… stimulent la mobilisation. Comme le dira un intervenant, « c’est la première fois, depuis longtemps, que les étudiants dans le monde sont confrontés à une guerre génocidaire » et qu’ils se heurtent à la volonté des autorités d’étouffer leur révolte et leur profond élan de solidarité avec un peuple qui lutte depuis plus de 76 ans contre la confiscation de sa terre, contre la colonisation, contre la négation de ses droits.
Les différentes interventions ont dénoncé le soutien des dirigeants étasuniens, français et autres à Israël: l’hypocrise de leurs « condamnations », leurs « appels à ne pas aller trop loin » dans les bombardements, « d’épargner les civils »… Un des mots d’ordre le plus repris était celui de « Israël assassin, Macron complice ». Il y a également eu beaucoup de commentaires des propos d’Attal au dîner du Crif, sur l’amalgame constant sur l’anti sionisme et l’antisémitisme, sur la volonté d’empêcher les occupations de facs et ses attaques contre les forces politiques qui expriment leur solidarité avec le peuple palestinien et condamnent Israël.
« Cessez-le-feu », arrêt des livraisons d’armes, suspension des coopérations avec Israël, boycott des entreprises israéliennes et de celles qui font des affaires avec Israël – Carrefour, Thalès… et soutien au peuple palestinien, à sa résistance, ont été développés tout au long des deux heures de ce rassemblement combatif et déterminé à poursuivre et étendre la mobilisation. Les prochains rendez-vous ont été annoncés, notamment celui du 18 mai, autour de l’anniversaire de la Nakba.
Le parti était présent, avec ses drapeaux et son communiqué qui a été diffusé sous forme de tract.