PAU
A l’appel de différentes organisations syndicales (SNES-FSU, SOLIDAIRES, CGT, FO…) environ un millier d’enseignants, personnels de l’éducation, parents et élèves ont défilé dans les rues de Pau dans le cadre d’une mobilisation dans toute l’éducation nationale pour exiger une hausse des salaires, de meilleures conditions de travail et le retrait des mesures du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal et mises en œuvre par Amélie Oudéa Castera. A Pau comme ailleurs la mobilisation a été importante et près de la moitié des personnels du second degré se sont mis en grève, 40 % dans le primaire au niveau national.
La manifestation a débuté devant la DSDEN (direction des services départementaux de l’éducation nationale) de Pau, pour ensuite défiler tout en passant devant les lycées de Saint-Cricq et de Barthou.
Les camarades du parti étaient présents à la manifestation et au rassemblement avec des tracts et des journaux. Avec l’AFPS nous avons participé à la diffusion d’un tract sur la situation catastrophique de l’éducation dans la bande de Gaza suite aux bombardements massifs de l’armée israélienne.
PARIS
Le cortège était nourri, avec une très forte présence de jeunes enseignants, parfois accompagnés de leurs enfants.
Le cortège le plus animé (chants, mots d’ordre) était celui de la CGT Educ. SUD scandait « A.Oudéa Castera casse-toi », qui était repris sur les panneaux individuels. L’UNSA, FO et la CFDT étaient présents. Le plus grand nombre était hors des cortèges syndicaux, sur les trottoirs, et beaucoup de panneaux avec des mots d’ordre spontanés sur des cartons fleurissaient dans la manif.
Il y avait des cortèges d’établissements, dont certains en grève, contre des suppressions de postes, ou des fermetures de classes, ou contre le manque de moyens. Quelques pancartes soulignaient le manque d’AESH, et le statut précaire des remplaçants. Tous les sujets de mécontentement s’exprimaient: les salaires, les moyens, l’abandon de l’école publique au bénéfice du privé, la réforme de l’enseignement professionnel, le refus du SNU, de la militarisation, contre l’uniforme, le refus de l’élitisme dans les groupes de niveau, la dénonciation du gouvernement et de la ministre « AOC » incompétente, « ministre de la ségrégation scolaire » …