GE Belfort : manifestation contre les plans de licenciement, samedi 19 octobre

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La CGT a rejoint le piquet de grève, samedi, manifestant son désaccord avec la proposition soutenue par la direction, la CGC et SUD

Dans le journal de juillet-août, nous disions : « face au plan de licenciement de General Electric : action radicale de blocage des réunions du CSE ». Le site était bloqué depuis le 8 octobre. Nos camarades ont participé à la manifestation du samedi 19 octobre, à Belfort. Voici leur compte rendu.

Une divergence dans la façon de mener la lutte est vite apparue lors des prises de paroles. Les syndicats CFE/CGC, Sud ayant approuvé  un accord remettant en cause de nombreux acquis sociaux mais ne supprimant plus que 500 postes au lieu de 800 ! Pour la CGT, c’est la lutte avec le blocage du site depuis le 8 octobre, qui a sauvé ces 300 emplois et cette lutte doit continuer pour faire reculer les plans de Général Electric. Cette divergence a amené la CGT à partir seule en manifestation vers le piquet de grève monté devant G.E. Les autres syndicats ont continué leurs interventions en compagnie d’élus locaux et sous les huées d’un certain nombre de manifestants. Le cortège CGT, très combatif, était composé, de militants CGT Peugeot Sochaux, CGT des mines et de l’énergie,  CGT électriciens, UD 90 et les UL du 90 du 68, des gilets jaunes, des retraités et aussi les partis, PCOF, PCF, NPA, LO, les Insoumis. Ce cortège ayant rejoint le piquet de grève installé devant l’usine, fut suivi quelques minutes plus tard par le cortège SUD, CFE-CGC accompagné d’élus locaux.

Une délégation d’élus et syndicalistes (sans la CGT) a été reçue ensuite à la préfecture, où la représentante de l’État les a, bien évidemment, assurés du soutien gouvernemental…

Une consultation du personnel  sur le texte de l’accord est prévue le lundi 21 octobre.

En tout état de cause, poursuite du blocage ou reprise du travail, les militants CGT sont déterminés dans ce qu’ils nomment fort justement, le combat contre le capitalisme, et ont d’ores et déjà annoncé que la bagarre se poursuivra afin de ne rien lâcher face à la direction de GE.

Dernière minute : une assemblée convoquée devant l’usine, aujourd’hui, lundi 21 octobre, a adopté, « à main levée » la proposition de la direction, prévoyant « de sauver 307 des 792 suppressions d’emplois », dans le cadre d’un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), qui prévoit « une économie de 12 millions en contrepartie », autrement dit, la hausse de la productivité, la remise en cause d’acquis.

Devant la Maison du Peuple, à Belfort
Notre parti était présent dans la manifestation, avec La Forge, son drapeau et la « chemise » avec notre mot d’ordre