Halte au massacre à Gaza

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Notre communiqué du 18 octobre : à télécharger et à diffuser

Le bombardement de l’hôpital à Gaza qui a fait des centaines de morts est la démonstration des buts de guerre d’Israël : éradiquer les Palestiniens de Gaza. Dans de nombreux pays, les peuples sortent dans la rue pour crier leur colère et dénoncer le crime de masse imminent que préparent les dirigeants israéliens et leurs alliés.

Il faut qu’ici aussi cette clameur s’exprime vite et fort !

Au moment d’écrire ces lignes, l’offensive terrestre israélienne contre Gaza n’a pas encore commencé, et il faut tout faire pour qu’elle n’ait pas lieu.

Le point, le 16 octobre

L’offensive terrestre israélienne contre Gaza n’a pas encore commencé.

L’accumulation d’armes est considérable, tout comme le nombre de militaires, de réservistes, y compris de ressortissants français et d’autres pays, qui se préparent à « exercer le droit d’Israël à se défendre ». Les bombardements israéliens continuent, y compris dans la zone où les autorités israéliennes ont sommé les Palestiniens de Gaza à s’entasser, près de la frontière avec l’Egypte. Un nouvelle entreprise de déportation de masse se prépare et la punition collective de la population de Gaza- sans eau, sans électricité, sans médicaments et pratiquement sans nourriture… fait de plus en plus de victimes, notamment dans les couches les plus pauvres et les plus fragiles.

Des manifestations de solidarité ont eu lieu dans des villes de pays d’Europe, au Maghreb, au Moyen Orient, en Amérique latine… En France, le gouvernement a décidé d’interdire systématiquement toutes les initiatives de soutien au peuple palestinien. Les déploiements policiers et les procédures judiciaires contre des responsables d’organisations, les arrestations de jeunes avec le drapeau palestinien… se multiplient. C’est un pas supplémentaire dans la criminalisation de la solidarité avec la lutte des peuples, dans la remise en cause du droit d’expression et de manifestation.

Mais cela fait également grandir la colère et incite à braver les interdictions.

La condamnation du Hamas est un préalable instauré par le gouvernement qui en fait un critère central pour menacer de poursuites, celles qui le refusent, les accusant de faire « l’apologie du terrorisme ». Le NPA, certains de ses dirigeants et des responsables de la FI, y compris des députés, de nombreuses associations de solidarité avec la Palestine sont visés par des procédures judiciaires les menaçant d’interdiction. Nous avons exprimé notre solidarité, notamment au NPA, à la FI.

Dans notre communiqué du 8 octobre, nous avons affirmé le droit du peuple palestinien à recourir à toutes les formes de lutte, y compris la lutte armée, pour combattre la politique d’apartheid et le régime de domination coloniale israélien.

Face à une lutte de libération d’un peuple, contre la domination coloniale ou la domination de l’impérialisme, nous sommes à ses côtés, contre le colonialisme et l’impérialisme. C’est au peuple de décider des formes de lutte et de résistance. Nous refusons de faire cause commune avec les dominants, qui justifient leur domination, leurs agressions et leurs guerres au nom de la « lutte contre le terrorisme ». C’est devenu le prétexte utilisé partout, pour discréditer la résistance des peuples, pour asseoir la domination impérialiste.

Une nouvelle situation est en train de se créer : la condamnation du massacre annoncé et préparé sous les « yeux » de tous, est en train de grandir. L’exigence de l’arrêt de cette guerre qui n’est pas seulement une guerre entre Israël et le Hamas, mais la guerre d’Israël contre le peuple palestinien se fait de plus en plus forte. Le blocus meurtrier de Gaza et l’évacuation des populations de Gaza doivent cesser.

Il faut que ces exigences s’expriment avec force, dans la rue, dans les prochains jours. Notre parti y travaille avec toutes les forces qui disent « halte au massacre de Gaza ».

16 octobre 2023