Les collectifs des familles de victime de violences policières se sont réunies le 4 mars à Paris

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4 mars à Paris : Meeting avec les familles de victimes de violence policières

C’est devant une salle bien remplie, 80 personnes, que s’est tenu le meeting, le 4 mars, à l’annexe de la bourse du travail, à Paris.

A la tribune se sont succédé les proches d’Amadou Koumé, Babacar Guéyé, Houcinee Bouras, Geoffroy Tidjani, Amine Bentounsi.

Tous ont été victimes d’une violence démesurée et injustifiable et objets de crimes racistes pour la plupart. Dans tous les cas, la police a caché, déformé les faits, menti sur les circonstances de la mort. La police et la justice complice en renvoient la responsabilité sur les victimes, en partant du principe « qu’ils l’avaient bien cherché »… Les poursuites judiciaires, quand elles ont eu lieu, ont à chaque fois abouti à blanchir la police. Les familles se sont battues, font de la recherche de la vérité le combat qui les soutient. Très solidaires, elles sont mobilisées ensemble et ont tissés des liens qui les renforcent. La sœur d’Amine appelle à venir au procès en appel, début mars, qui est très important pour la suite, car elle a obtenu une certaine visibilité médiatique. Plusieurs de ces proches sont à l’initiative de collectifs, comme « Urgence notre police assassine’.

Les familles, le représentant du Collectif de la marche du 19 Mars, ont insisté sur la nécessité d’être nombreux à y participer en masse, pour dire non à l’impunité policière.

Correspondance