Les salarié.es du secteur médico-social de la MFCVL (Mutualité Française Centre Val de Loire) à Tours n’acceptent toujours pas l’injustice d’être exclus de la revalorisation salariale de 183 € issue du Ségur de la Santé. Cette exclusion faisant d’elles de fait de sous-soignants. Au total une cinquantaine de salarié.es se sont rassemblés à l’appel de la CGT de la MFCVL, devant leurs établissements respectifs: les Services de soins à domicile du Nord et du Sud de Tours (SSIAD), l’Institut d’Education Motrice Charlemagne (IEM) et la Grande Maison avec une Maison d’Accueil Spécialisé (MAS) et un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM). Les grévistes ont fini par obliger la direction à fixer un rendez-vous avec l’organisation syndicale CGT, vendredi 6 novembre mais… en visio-conférence (?!)
Ces salarié.es n’étaient pas seul.es. Dans la région, comme au niveau national les organisations syndicales de l’Etablissement Français du Sang (EFS), y compris la CFDT qui avait signé le « Ségur », appelaient également à la grève. La mobilisation de toutes et tous ces exclus du Ségur prend de l’ampleur. Sur la région de Tours, il y a déjà eu le SSIAD de Semblançay, et surtout dans les établissements rattachés aux hôpitaux. Certains ont déjà obtenu satisfaction comme à Loches (37) ou à Blain (44). Une bonne raison de continuer.