Mardi 26, devant les hôpitaux, en soutien aux hospitaliers

Rendez-vous le 26 mai devant les hôpitaux de Haute Garonne, de Pau, de Grenoble…
25 mai 2020
Un millier de manifestants devant l’hôpital Debré, le 28 mai. Ils étaient 300 devant le CHU de Pessac (33)
29 mai 2020

Le 26 mai, devant l'hôpital Purpan à Toulouse

Toulouse

A l’appel de CGT et Solidaire Hôpitaux de Toulouse, collectif inter urgences, collectif inter blocs, 150 à 200 personnes se sont rassemblées pour rendre hommage aux soignants contaminés ou décédés, devant l’hôpital Purpan à Toulouse le 26 mai.

Le secrétaire Cgt du CHU Purpan a dénoncé le manque de réactivité du gouvernement car les premières  alertes sont arrivées le 4 février ; ensuite est venue la pénurie de matériel pour protéger soignants et population. Il a rappelé que les équipes et les collectifs ont dû faire preuve de grande ingéniosité pour faire face à la pandémie.  « Il n’y aura ni oubli ni pardon » a-t-il dit, et il a appelé à la « grande marée blanche le 16 juin avec soignants et usagers.

Le responsable de l’UD CGT a appelé dans son intervention à un changement de société et signalé que le mot révolution devait être remis au gout du jour. Il a aussi souligné l’importance des métiers des premiers de corvées, métiers invisibles mais qui sont apparus indispensables.

Une trentaine de participants se sont rassemblés à l’hôpital La Grave.

Nous avons relayé cette mobilisation autour de nous et sommes allés sur le site de l’hôpital Purpan avec des amis. Nous avons collé des affichettes à l’arrêt du tram. Nous regrettons que la mobilisation autour des soignants n’ait pas été davantage relayée par les partis politiques et l’inter pro, car la mobilisation autour de l’hôpital et des soignants devient cruciale.

Dans le prolongement de cette initiative, à l’image de ce qui se passe sur plusieurs villes, les organisations syndicales et associations hospitalières, soutenues par des organisations politiques, appellent à participer aux mardis de la colère à 14h préparant la grande mobilisation prévue le 16 juin « la grande marée blanche ». Notre parti soutient cet appel aux mardis de la colère dans cette perspective.

Pau

Quelque 300 manifestants à Pau, à l’appel des syndicats de l’hôpital, avec des militants de différents organisations et partis, dont des camarades et amis de notre parti. C’est le lancement des « mardi » de la colère avec l’objectif du 16 juin. Une trentaine de manifestants à Dax, à l’appel du syndicat FO de l’hôpital. Ils ont été rapidement dispersés par la police !

Bordeaux

26 mai 2020 CHU de Pellegrin :  Plus de 500 manifestantEs ont répondu à l’appel de l’intersyndicale  (Sud Santé, CGT Action Sociale, CNI, FO) du CHU de BORDEAUX, qui se compose de 4 hôpitaux (Tripode Pellegrin, CH St André à Bordeaux intra-muros, CH Haut-Lévêque et Xavier Arnozan à Pessac). Les soutiens extérieurs étaient nombreux : AC ! Gironde, Lutte Ouvrière, NPA, PCF, PCOF… sans parler des Gilets jaunes toujours là à soutenir ceux qui contestent la politique de la bourgeoisie.

Le parti avait choisi de mettre en avant le secteur hospitalier en lutte depuis des mois contre la casse néolibérale de l’hôpital public, par une banderole reprenant le slogan : « DES MOYENS POUR L’HOPITAL, PAS POUR LE CAPITAL ! » qui a eu le meilleur effet (beaucoup photographiée) surtout assortie des affichettes touchant les différents aspects de la situation actuelle, que les travailleurs subissent et combattent.

Les représentants syndicaux ont mis l’accent sur l’importance de leur unité pour obtenir satisfaction de leurs revendications, notamment salariales et d’emploi.

La Forge a intéressée surtout des jeunes venus voir de plus près notre banderole et nos slogans attachés aux côtés des banderoles et drapeaux des syndicats.

Après-demain 28 mai, mêmes heures (de 12h à 15h) même chose à Pessac, au rond point d’accès au CH Haut-Lévêque !  Avec peut-être des hospitaliers qui viendront de l’hôpital du Bassin d’Arcachon, à 35 km de là…

Correspondance Bordeaux

Grenoble

Au cœur de la tourmente sanitaire et toujours dans l’action !

Malgré la surcharge de travail et la fatigue accumulée depuis le début de la covid, les braises de la contestation sociale ne sont pas éteintes au CHU de Grenoble : débrayage tous les mardis en début d’après-midi. Avec les mêmes exigences qu’il y a un an et dont la crise sanitaire qui frappe notre pays montre tout le bien fondé : souci des patients, dabord ! embauches massives, réouvertures de lits, augmentation des salaires…

Comme le soulignait, avec satisfaction, un médecin urgentiste « Après nous avoir applaudis pendant deux mois, les usagers veulent nous soutenir » Des syndicalistes -actifs-retraités-étudiants, de simples citoyens, des Gilets jaunes étaient au côté du personnel hospitalier. Nous étions 250 sur le parvis Belledonne et contents d’être ensemble dans un même combat. Prochains rendez-vous : samedi 30 mai , mardi 2, 9, 16 juin.