Mobilisations le 21 septembre : journée internationale pour la paix, Stop toutes les guerres ! Stop la guerre en Ukraine ! NON à la guerre nucléaire ! Stop la misère ! Non à une économie de guerre ! justice sociale !

Fête de l’Humanité 2022 : une fête populaire, une grande affiche de chanteurs, musiciens et de groupes, dans un cadre nouveau
13 septembre 2022
Journée d’action dans la Santé le 22 septembre
20 septembre 2022

Notre parti, membre du collectif national qui organise les « marches pour la paix du 21 septembre », appelle à participer aux mobilisations qui auront lieu dans plusieurs villes. A Paris, le rassemblement aura lieu place de la République, 18 heures.

Lutter pour la paix et la solidarité entre les peuples, passe aujourd’hui par dénoncer la guerre entre les puissances impérialistes qui se mène aujourd’hui en Ukraine. Les deux principaux protagonistes de cette guerre, la Russie, soutenue par la Chine et les USA et son alliance militaire, l’Otan, sont engagées dans une course pour « gagner cette guerre », à grands renforts d’armes, d’opérations militaires qui ravagent l’Ukraine. Les milliards de $, d’Euros, de roubles… sont mobilisés pour cette guerre, et ses conséquences pèsent sur les peuples. Il faut qu’elle cesse et pour cela, il faut arrêter de l’alimenter en livrant des armes. Cette exigence s’adresse directement aux dirigeants de l’impérialisme français.

Nous reproduisons l’article paru dans la Forge de septembre.

Que signifie « la guerre en Ukraine s’enlise » ?

En évitant de parler de guerre, mais « d’opération spéciale », Poutine pensait certainement à une opération militaire rapide. Elle devait se solder par la chute du gouvernement ukrainien et permettre à l’impérialisme russe de regagner le contrôle politique, militaire et économique de l’Ukraine, pour empêcher qu’elle ne devienne un poste avancé des puissances impérialistes occidentales, des USA et de l’Otan.

C’est pour cela que nous avons tout de suite dénoncé cette « guerre impérialiste de repartage » et que nous nous sommes opposés à la participation de l’impérialisme français. Une position prise par les partis et organisations de la CIPOML qui mènent campagne contre cette guerre impérialiste.

Très rapidement, les puissances impérialistes occidentales, sous la houlette de l’impérialisme étasunien, ont apporté un soutien militaire et politique à Zelensky, qui a pris la tête d’une sorte de « croisade » anti-russe. Sous couvert de résistance à l’invasion russe, il s’est fait le porte-parole national et international des intérêts de l’impérialisme occidental, de l’Otan. Ses adresses quotidiennes, retransmises dans un très grand nombre de pays, sont des appels incessants à livrer plus d’armes, à aggraver les sanctions contre la Russie. Parallèlement, il a renforcé sa mainmise sur l’Etat et toute la société ukrainienne et mis en œuvre une politique anti-ouvrière et anti-sociale.

L’échec de « l’opération spéciale » est patent. Les pertes humaines et matérielles sont très importantes, même si le régime russe les minimise. La décision de Poutine, prise le 25 août, d’augmenter de 137 000 le nombre de combattants d’ici le 1er janvier 2023 pour atteindre le chiffre officiel de 1,15 million de soldats actifs, est directement liée à la nécessité de combler les pertes subies en Ukraine. L’opposition à cette guerre existe en Russie, même si elle est très réprimée. Poutine sait qu’elle sera encore plus forte en cas de « mobilisation générale ».

La centrale nucléaire de Zaporijia est la cible de bombardements, invariablement attribués à la Russie qui rejette la responsabilité sur les dirigeants ukrainiens. Le « chantage » à l’accident nucléaire fait partie de cette guerre.

Alors que les services de renseignement occidentaux se disent capables de tracer le processus de fabrication de kérosène, dans lequel est impliqué TotalEnergies, depuis le site d’extraction du « condensat de gaz » en Sibérie, jusqu’aux bombardiers russes impliqués dans les bombardements de Marioupol, « on ne sait pas qui tire les missiles sur la centrale » !? Un signe ne trompe pas : Zelensky a reconnu que depuis que les experts de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) sont sur place, des tirs de missiles ukrainiens ont été tirés « près de la centrale », visant des positions militaires russes.

La guerre s’installe, car Poutine ne peut se retirer de l’Ukraine et parce que les puissances occidentales veulent affaiblir au maximum celui qu’elles considèrent comme leur ennemi sur le continent européen. L’impérialisme US ne cesse d’alimenter le régime de Zelensky en armes, pour « tenir » face à l’arsenal russe. Les alliés européens membres de l’Otan envoient des armes et veulent installer des centres de formation pour l’armée ukrainienne « dans les pays frontaliers ». Tous les dirigeants des pays impérialistes engagés dans cette guerre, aux côtés des USA, veulent « afficher leur détermination collective face aux interrogations sur une possible lassitude des opinions publiques occidentales ». Il ne leur vient pas à l’esprit que le peuple ukrainien est lui aussi « las » de cette guerre qu’il subit ? Ni que cette « lassitude » est de plus en plus un refus de cette guerre par les travailleurs, les jeunes, les masses populaires qui en subissent les conséquences ?

Rappel de nos positions

Condamnation de l’invasion russe.

Opposition aux USA, à l’Otan et à l’UE qui envoient armes et argent.

Condamnation de la guerre impérialiste de repartage.

Opposition à la participation de la France à cette guerre ; dénonciation de son alignement sur l’Otan.

Non à la livraison d’armes et non à la militarisation.

Refus de se mettre derrière le régime de Zelensky qui ne mène pas une guerre de libération nationale, mais une guerre contre la Russie pour rallier le camp de l’Otan.

Soutien aux forces en Ukraine qui dénoncent le régime Zelensky et ses lois ultra libérales.

Soutien aux forces qui, en Russie, dénoncent la guerre.

Lutte pour refuser de « payer la guerre », dénonciation des va-t-en-guerre et des profiteurs de guerre.