Le Parti à la fête de l’Humanité 2017
Un premier bilan rapide des activités du Parti
Cette fête de l’Humanité n’a pas bénéficié d’une météo favorable. Mais c’est le climat politique général qui était « morose ». Ceci dit, cela reste la plus importante fête politique et festive et beaucoup de personnes, notamment des jeunes, sont allés aux concerts, et les débats organisés dans les stands ont été suivis.
Les organisations de solidarité avec les peuples, les organisations engagées dans des combats pour la défense des intérêts des milieux populaires ont fait le plein de débats, d’échanges, de prises de contacts. C’est ce que nous avons pu vérifier au stand de nos amies de l’organisation de femmes Egalité, qui a organisé deux débats de qualité : l’un, sur la base de témoignages de femmes, sur les luttes contre la précarité, pour les salaires et les conditions de travail et bien sûr, contre les ordonnances qui approfondissent l’offensive patronale et gouvernementale contre le droit du travail. L’autre débat a porté sur la mobilisation du peuple palestinien et de ses organisations de lutte et sur la solidarité que développe Egalité.
Un autre moment important a été celui du « procès » organisé à l’Agora, procès de la politique du gouvernement au service du patronat, avec notamment l’intervention du camarade Daniel, sur la lutte engagée par les ouvriers de l’usine Semperit d’Argenteuil, dont notre site rend compte. Des ouvriers de Semperit, vêtus de leur teeshirt, ont d’ailleurs sillonné les allées de la fête, se sont rendus sur différents stands, dont le nôtre. Plusieurs sont venus à l’inauguration de notre stand, le samedi matin, à 11h.
Comme nous le signalons plus haut les divergences et les divisions entre les organisations politiques qui se sont opposées durant la campagne électorale ont « pesé » sur l’ambiance générale. Cela faisait le bonheur des médias dominants qui ont surtout parlé des divergences entre le PCF et la FI de JL Mélenchon.
Pour notre part, notre stand a connu un réel succès, notamment au moment du débat central sur l’appréciation que fait le parti de la situation et sur les éléments qui nous fondent à poser la question de la nécessité de la rupture révolutionnaire.
Nous mettrons le texte sur le site dans les tous prochains jours.
L’objectif de la rupture révolutionnaire était clairement formulé dans les deux banderoles à l’entrée de notre stand (voir les photos).
L’édition française de la revue « Unité et lutte » consacrée au centième anniversaire de la révolution d’octobre a été vendue à notre stand ; c’était un engagement que nous avions pris vis-à-vis de la Conférence Internationale des partis et organisations marxistes léninistes. Il a été tenu.
Un kakémono, réalisé à l’occasion de la fête, annonçait le meeting-fête que nous organisons, à la Bellevilloise, le 11 novembre prochain pour cet anniversaire.
Les jeunes de l’Union des jeunes révolutionnaires animaient un atelier de réalisation de badges, devant notre stand, badges qui ont connu un réel succès auprès des jeunes surtout, mais aussi des moins jeunes. Le « fil rouge », le bulletin de l’UJR, sorti pour la manifestation du 12 septembre et pour la fête, a également été largement diffusé.
Cette année, l’orchestre « Tom Akis » a mis le « feu » au stand, avec notamment la soirée mémorable du samedi, où les quatre musiciens ont animé le stand toute la soirée et tard dans la nuit. Des dizaines de jeunes ont dansé sur leur rythme et plusieurs sont venus, le lendemain, pour nous dire combien ils avaient apprécié cette musique et cette soirée.
Nous avons en outre eu le plaisir d’accueillir une petite troupe de jeunes musiciens qui font partie de « l’orchestre debout » nous ont brillamment interprété le « bœuf sur le toit » de Darius Milhaud, une pièce qui « décoiffe » et qui en a surpris plus d’un dans l’assistance.
A notre stand, vivant, dynamique et largement ouvert, où il y avait toujours du monde, on pouvait également se restaurer, prendre un verre et discuter.
Les camarades et amis qui ont travaillé d’arrache pied pour le construire et l’aménager doivent être remerciés ; ils ont fait du bon travail, dans un esprit de camaraderie, de telle sorte que « tout coulait »… Mais nous, nous savons ce que cela signifie de travail, d’engagement. Nous remercions également les ami(e)s qui nous ont aidés au cours de ces trois jours, à tenir le bar et participer à la restauration.
Prochain rendez vous ; « le 11 » novembre à la Bellevilloise.
Intervention du parti, samedi à 17h, sur la nécessité et la possibilité de la rupture révolutionnaire
Tout au long des trois jours (vendredi, samedi et dimanche), les camarades ont diffusé des tracts et vendu le journal. Sur la photo, la table de propagande, avec les documents du parti, est installée sous le barnum rouge. Beaucoup de discussions avec des personnes qui ne nous connaissaient pas bien ou avec des militants qui voulaient connaître nos positions, notre appréciation de la situation et donner également leurs points de vue, leurs interrogations…
Les fameux badges de l’UJR, confectionnés sur place
A droite, le Kakémono annonçant l’activité pour fêter le centième anniversaire de la Révolution d’Octobre 1917.
La table présentait l’édition spéciale de la revue Unité et Lutte
Lors de l’inauguration de notre stand, les jeunes de l’UJR ont présenté le « fil rouge » et remercié le parti de son aide matérielle et politique
L’orchestre joue Darius Milhaud devant un public très attentif
Nos amis du groupe Tom Hakis en pleine action. Ils étaient quatre cette année
Ils ont animé la soirée de vendredi et de samedi