Nous soutenons la lutte du peuple du Sri Lanka

9,10 et 11 septembre : nous serons à la fête de l’Humanité, Brétigny-sur-Orge (Essonne), stand 305
21 juillet 2022
La crise du gouvernement Draghi traduit la décadence de la classe dirigeante. Seul le prolétariat peut sauver le pays !
24 juillet 2022

Communiqué du Comité de Coordination de la Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes Léninistes

L’impasse économique et politique du système capitaliste impérialiste est ressentie au niveau mondial. L’inflation, le chômage et le coût de la vie s’envolent dans tous les pays. Sont également en hausse le mécontentement, les manifestations de masse et les protestations des travailleurs et des ouvriers frappés par la pauvreté, et dont les conditions de travail et de vie se détériorent. Presque chaque jour, d’un pays à l’autre, il y a des nouvelles sur des rassemblements, des mobilisations de contestation, des grèves et des soulèvements d’ouvriers et de travailleurs.Pendant que les mobilisations des peuples autochtones, des travailleurs et des ouvriers en Équateur se poursuivent, le peuple sri-lankais a pris d’assaut le palais du président et du premier ministre.

Le Sri Lanka est au bord de la faillite à cause de la course aux profits des monopoles, des collaborateurs de l’impérialisme, des politiques néolibérales et de la corruption de la caste politique au pouvoir. Le chômage et les prix ne cessent d’augmenter. Les produits de première nécessité ne peuvent être importés par manque de devises étrangères. Des coupures de courant de longue durée ont lieu. Les écoles ferment. La dette extérieure ne peut plus être payée.

Les masses sont dans la rue depuis mars et elles ont fini par occuper le palais présidentiel, exigeant la démission du président Gotabaya Rajapaksa. Celui-ci a fui le pays et cherche maintenant l’asile à l’étranger. Il a démissionné. Considéré comme un « héros » après avoir réprimé dans le sang la résistance du peuple tamoul en développant le nationalisme, mais cela n’a pas suffi à sauver sa présidence. Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, qui agit maintenant en tant que nouveau président, a déclaré l’État d’urgence et a demandé à l’armée et à la police de mettre un terme aux manifestations. Le peuple, en revanche, poursuit ses mobilisations pour réclamer sa démission.

Le peuple sri-lankais et les leaders du soulèvement ont une responsabilité importante à ce stade. Comme lors de soulèvements similaires précédents, ils doivent insister sur leur indépendance et ne pas céder leurs victoires aux différentes cliques de la bourgeoisie. Le peuple doit réussir à faire émerger de son propre mouvement les organes du pouvoir qui seront à la base de sa souveraineté.

Les alliances de pouvoir avec les différentes cliques de la bourgeoisie, les pièges du gouvernement intérimaire, les promesses électorales liées à la réforme et le maintien de l’ordre existant ne feront qu’étouffer le feu du soulèvement et assurer la poursuite de l’ordre ancien sous différentes appellations.

Ceux qui ont entraîné le Sri Lanka dans le bourbier économique et politique ne peuvent pas défendre le pays. Les programmes qu’ils présenteront comme des promesses de « salut » ne pourront qu’appauvrir davantage le peuple, le condamner à la faim et consolider la domination politique de la bourgeoisie.

Les travailleurs et les ouvriers du monde sont aux côtés du peuple sri-lankais. Leur victoire et leur expérience seront une valeur partagée pour nous tous.

Nous saluons et soutenons la lutte du peuple sri-lankais.

A bas le capitalisme néolibéral !

A bas le règne tyrannique des collaborateurs de l’impérialisme !

Vive la révolution et le socialisme !