Nouveaux rassemblements contre la guerre (Paris, Bordeaux, St Dié …)

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Le 5 mars, place Denfert Rochereau

A Paris le rassemblement s’est tenu Place Denfert-Rochereau dans le 14ème arrondissement

Aujourd’hui samedi 5 mars, comme dans beaucoup de villes de France, le Collectif des Marches pour la Paix organisait des rassemblements pour dire Non à la guerre en Ukraine, pour condamner l’agression militaire Russe.

Une foule compacte s’est rapidement pressée aux abords de la place où flottaient les drapeaux du Pcf, du Pcof, du Npa, de la Cgt.

Y.J Gallas du Mouvement de la Paix a introduit les prises de paroles exprimant la solidarité de toutes et de tous envers les ukrainiens qui subissent le feu de la guerre. Dénonçant l’agression russe il a souligné l’importance de la mobilisation de la population russe contre cette guerre et a appelé à une solution négociée.

Armelle Perthus porte-parole de P. Poutou s’est prononcée pour une large mobilisation contre cette guerre et au retrait des troupes russes. Qu’il ne fallait pas faire confiance à l’Otan, cette guerre entre impérialistes se menait contre les peuples.

La porte-parole de notre parti a exprimé notre solidarité avec les peuples d’Ukraine, a qualifié la guerre lancée par Poutine de réactionnaire, soulignant également la mobilisation de la population russe contre cette guerre. Elle a réaffirmé notre opposition aux appels à la guerre contre la Russie, l’intervention militaire des Etats de l’Union européenne et exiger le retrait des troupes françaises des pays limitrophes. « C’est une guerre de repartage qui se déroule en Ukraine ». Elle a dénoncé le fait que cette guerre serve d’argument pour justifier la hausse des prix des biens de consommation. « C’est trop facile de dire que c’est de la faute de Poutine! » Cette guerre nous ne la paierons pas. Et a conclu en appelant à un « vaste mouvement contre cette guerre de repartage » et que vive la solidarité internationale!

La porte-parole du MRAP (Renée Le Mignot) a tenu à souligner que le MRAP dénonçait cette guerre et que les pacifistes russes étaient en danger. Et a pointé les dangers de guerre nucléaire en lien avec ce conflit.

V. Lesage pour l’Union régionale de la CGT a dénoncé la guerre de Poutine, a insisté pour sortir de la logique « bloc contre bloc », d’arrêter la livraison des armes et exiger la dissolution de l’Otan. Les travailleurs et les peuples étaient les victimes de cette guerre. Et qu’il fallait arrêter de faire le tri entre réfugiés.

I Brossat porte-parole de F. Roussel a refusé de « rajouter de la guerre à la guerre ». La France devait sortir de l’Otan. La solution était politique et diplomatique. Sa condamnation de Poutine était totale et s’est prononcé pour la réquisition des biens des « oligarques ». Comme d’autres il a insisté pour que la France accueille tous les réfugiés qu’elle que soit leur nationalité.

L’Organisation femmes Egalité a salué les féministes russes qui se sont prononcées contre cette guerre. Elles avaient tout leur soutien. La France membre de l’Otan porte une lourde responsabilité en faisant monter la pression. Elle a dénoncé les contrats d’armements qui étaient en train d’être passés pour alimenter cette guerre. « On n’a rien à gagner avec toutes ces dépenses militaires ». Elle a ponctué son intervention en dénonçant le tri des réfugiés et par un appel à la solidarité.

Hélène Luc membre de l’association d’amitié Franco-vietnamienne a fait référence à son engagement contre la guerre au Vietnam et a tenu à dire qu’elle avait mis 2 à 3 jours pour se persuader que la guerre contre l’Ukraine avait été déclarée. Il fallait dénoncer les hausses des budgets de réarmements dans les différents pays. La Russie devait se retirer de l’Ukraine et qu’il fallait engager des discussions.

La représentante du mouvement de la paix, E. Boulanger a dénoncé la mobilisation sans précédent des « va-t-en-guerre » et de l’Otan qui poussent à la vente d’armes à l’Ukraine et à l’accroissement des budgets militaires. Il a dénoncé l’envoi de milliers d’hommes aux frontières de l’Ukraine en Pologne.

Philippe Rio le maire de Grigny a conclu son intervention mettant en avant le rôle des maires des villes et des villages pour s’opposer à cette guerre et à appeler à une « paix humaine ».

Y.J. Gallas a appelé à rester vigilant et à se tenir prêt à répondre à d’autres initiatives

Edith Boulanger pour le mouvement de la paix

Notre intervention

Nous exprimons notre solidarité avec les travailleurs et les peuples d’Ukraine victimes de cette guerre. Ce sont eux qui paient d’abord le coût de cette guerre.

Nous condamnons fermement la guerre lancée par Poutine : elle est réactionnaire et injustifiable. Il faut qu’elle cesse. Nous apportons notre soutien à ceux et celles qui, en Russie et partout dans le monde manifestent le refus de cette guerre.

En Russie, cette opposition grandit et pose de plus en plus de problèmes aux dirigeants russes qui répondent par plus de répression. Cette opposition se développe à cause des conséquences des sanctions économiques, qui aggrave la hausse des prix, mais aussi et avant tout, parce que les masses populaires de Russie sont contre la guerre, tout simplement, et qu’elles ne supportent plus la clique au pouvoir. Nous devons appuyer cette opposition populaire.

Nous sommes contre les appels à la guerre contre la Russie.

Nous sommes contre l’intervention de l’Otan et contre l’intervention militaire des Etats de l’UE : c’est ajouter de la guerre à la guerre.

Nous exigeons en particulier que les forces militaires françaises n’y participent pas.

Nous combattons cette guerre de repartage impérialiste entre les USA et leurs alliés occidentaux et la Russie, une guerre de repartage qui se déroule en Ukraine.

Enfin, nous n’acceptons pas que cette guerre serve d’argument pour nous faire payer toujours plus cher les produits de consommation de base : la nourriture, l’essence, le chauffage, l’électricité… C’est trop facile de dire « c’est la faute à Poutine » : nous disons cette nous la condamnons et avec tous les travailleurs et les peuples, nous disons, « nous ne la paierons pas ».

Travaillons à créer un vaste mouvement contre cette guerre de repartage : faisons vivre la solidarité internationale.

Bordeaux

Un rassemblement appelé par le collectif « Ensemble construisons la paix »était organisé samedi 5 mars sur le Parvis des Droits de l’Homme à 15 heures. Entre 200 et 300 personnes y ont participé jusqu’à 16h30.

Présents : Association républicaine des anciens combattants (ARAC), Mouvement pour la paix, Ligue des droits de l’homme, syndicats CGT et FSU, notre parti, le PCF, La France Insoumise, le NPA, LO, le POID, Femmes Egalité, …

Les orateurs ont condamné l’invasion et insisté sur la solidarité avec le peuple ukrainien et ont dénoncé aussi la « course aux armements », la « politique d’encerclement » des États-Unis, « l’impérialisme de son bras armé, l’Otan », et demandé que la France quitte l’Alliance atlantique. Tous ont réclamé la fin des hostilités, le retrait des troupes russes et le recours à une solution diplomatique sous l’égide de l’ONU.

Une cinquantaine de communiqués du parti ont été distribués à des militants avec au verso la carte de l’expansion de l’OTAN depuis 1997 en Europe afin de rendre concrets certaines revendications

Saint Dié (Vosges)

Voilà deux samedis qu’environ une cinquantaine de personnes se réunissent pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe et exiger la paix, à l’appel du mouvement de la paix, du PCF, du PCOF, de la CGT auxquels s’est jointe L’AFPS (Association France Palestine Solidarité).

Notre parti est intervenu, dans un premier temps en lisant la déclaration du PCOF, mais aussi pour rappeler que si les phares sont aujourd’hui dirigés sur l’Ukraine, dans d’autres coins de la planète des peuples luttes depuis bien longtemps. C’est notamment des peuples d’Afrique qui manifestent contre la présence militaire française. Sans oublier la lutte du peuple palestinien qui subit la politique de l’État sioniste d’Israël qui agit en toute impunité tant politique que médiatique.

Des mots d’ordre ont été proposés : armée russe hors d’Ukraine, armée française hors d’Afrique, la France hors de l’Otan, arrêt des livraisons d’armes.