Succès des manifestations du 8 mars (Paris, Strasbourg, Toulouse…)

Paris

Cette année, les femmes travailleuses, celles des métiers essentiels mais non reconnus, avec ou sans papiers, les syndicalistes, les féministes, se sont retrouvées ensemble, dans la « déferlante féministe pour l’égalité ». Plusieurs rassemblements ont eu lieu tout au long de la journée, comme celui devant le siège d’Orpéa, avec la participation de délégations d’Allemagne et de Belgique, ainsi que des actions d’étudiantes devant des facs, où la dénonciation des violences sexuelles s’amplifie. Les AESH, les travailleuses des EHPAD, étaient, présentes ainsi que des travailleuses de l’action sociale. Pour la troisième fois, il y a eu des appels syndicaux à la grève – souvent des intersyndicales CGT, FSU, Solidaires – ce qui enracine le caractère du 8 mars ; le 8 mars des femmes travailleuses, des femmes des milieux populaires, avec leurs revendications pour l’égalité des droits, la dénonciation des violences faites aux femmes. Le cortège a fait plusieurs haltes, la première a été à la place de la République où Femmes Egalité avec le Dal et les travailleuses sociales ont pris la parole.  Pour ériger la régularisation des travailleuses sans papiers, dénoncer le manque de logement  social qui affecte particulièrement les femmes et la précarité des travailleuses sociales ainsi que le manque des moyens pour faire leur travail. Le cortège de Femmes Egalité s’est fait remarquer avec la banderole « Aides à domicile, premières de corvée, Régularisez ! » porté par de nombreuses travailleuses sans papiers.  

La dimension internationale était très présente, notamment à travers des cortèges, des pancartes, autour des revendications des femmes d’Algérie, du Kurdistan, d’Iran, d’Afghanistan. La guerre en Ukraine était évidemment très présente dans les têtes des manifestants, femmes et hommes, et aussi à travers des pancartes et des mots d’ordre de solidarité avec les femmes, les pacifistes d’Ukraine, de Russie, qui se mobilisent contre la guerre dont elles sont les premières victimes.

Notre parti était présent dans cette mobilisation.

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Strasbourg

Près de 200 personnes rassemblées place Kléber à l’appel de la CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, Femme Egalité. Toutes les organisations sont intervenues soit sur les conditions de travail, les différences de salaire homme-femme, les violences faites aux femmes,  L’intervenante pour la CGT a souligné la lutte des femmes en Russie contre la guerre en Ukraine. Une déléguée de la CGT des hôpitaux universitaires de Strasbourg est intervenue sur le manque de personnel et le rappel des infirmières, aides-soignantes pendant leur repos pour combler ces manques. L’organisation Femmes-Egalité était présente avec drapeaux et pancartes, ses militantes ont diffusé le tract national. Elles sont également intervenues à la tribune et ont lancé le mot d’ordre : « De l’argent pour les salaires, les précaires et pour nos cités, pas pour faire la guerre ». Notre parti était présent avec son drapeau.

Toulouse

Plus de 3000 personnes ont défilé ce 8 mars à Toulouse à l’appel de nombreuses associations et l’intersyndicale CGT FSU Solidaires. Des jeunes femmes étaient venues majoritairement dénoncer les violences faites aux femmes, défendre l’IVG et leurs choix en matière d’orientation sexuelle.

La manifestation a débuté près d’un EHPAD Orpéa afin de signifier la condamnation de la recherche du profit aux dépens des personnes âgées et du personnel. En préalable à la manifestation un texte de féministes russes opposées à la guerre de Poutine contre l’Ukraine a été lu par une représentante des collectifs et des syndicats. Le camion sono de l’intersyndicale a attiré un grand nombre de manifestantes avec mots d’ordre et chants de luttes. En voici quelques uns :

Les jeunes dans la misèr’/les vieilles dans la galèr’/ De cet’ société là / On n’en veut pas

Et cet’ société là / On la combatSo-so-so-solidarité avec les femmes du monde entier ! Avec les femmes sans papiers ! Avec les femmes du monde entier!Avec les migrantes et les réfugiées!

y en a assez, Assez, assez de cette société

Qui sème le chômage et la précarité

Dans le cortège étaient présents tout l’arc politique, PCF, Génération Solidaire, LFI, les verts,NPA, Révolution Permanente, LO et notre parti. Nous étions présents avec drapeau et journal.

Un regret cependant car la question de l’augmentation des métiers féminisés était peu représentée.

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