Réunion réussie du collectif « non au SNU »

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Tribune de la réunion publique, "non au SNU"

Une cinquantaine de personnes ont participé à la première réunion publique du collectif « non au SNU ». Reportée en raison des restrictions liées à l’épidémie, elle a été organisée le 10 novembre à la bourse du travail de Paris. Des réunions, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes, notamment en Lorraine, en Bretagne… sur le même thème.

Les débats ont été introduits par Bernard Baissat, coordinateur du collectif « non au SNU » et quatre interventions : Emilie Monsillon, de la Libre pensée, une responsable de Stop fuelling war, Marlène Tuininga, pour l’association 4ACG et Christian Mahieux, de l’union syndicale Solidaire.

Plusieurs personnes ont pris la parole pour expliquer les raisons de leur opposition au SNU, qui apparait de plus en plus comme une entreprise de conditionnement des très jeunes – il s’adresse à des jeunes de 17 ans – en vue de recruter pour l’armée, notamment la gendarmerie, qui a développé la filière des cadets de la gendarmerie.

Lors de cette réunion, il a été beaucoup question de militarisation, de travail d’information à développer en direction des enseignants, des parents d’élève, qui doivent donner leur accord pour la participation des jeunes à ce qui est encore du domaine du volontariat.

Deux éléments nous encouragent à poursuivre et à amplifier le travail d’explication et de mobilisation contre le SNU : d’une part, le fait que malgré les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour atteindre ses objectifs chiffrés, il n’arrive pas rencontre de vraies difficultés à les atteindre.

D’autre part, la question commence à être posée plus largement et que d’autres organisations commencent à s’intéresser à cette question, y compris certaines qui n’étaient pas opposées à l’idée d’un dispositif d’encadrement des jeunes.

Si le gouvernement s’obstine à vouloir faire passer ce mécanisme et fait comme si la question était « réglée », la mobilisation peut le faire reculer.