Stop à la répression contre la jeunesse populaire

Communiqué : le gouvernement a dû reculer : amplifions le mouvement de contestation sociale
5 décembre 2018
Les manifestations du 14 décembre : Bordeaux, Tours, Grenoble, Lyon, Toulouse (le 14 et le 15), Pau, Paris.
16 décembre 2018

Honte au gouvernement et aux forces du « désordre »
Stop à la répression contre la jeunesse populaire ! 

Depuis plusieurs jours de nombreux lycées sont bloqués ou perturbés (plus de 200 dans toute la France) par les lycéens en lutte contre Parcoursup et la réforme du baccalauréat. Des universités sont aussi bloquées pour dénoncer l’augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers.
Face à cette colère légitime le gouvernement Macron-Philippe, en plein désarroi face à la contestation sociale, a répondu par une violence inouïe en déchaînant sur ces jeunes les forces du « désordre » qui se sont livrées à de nombreuses exactions et bavures :
-Plusieurs lycéens ont été gravement blessé par des tirs de flashballs en plein visage à Saint-Jean-de-Braye (Loiret) et à Garges-lès-Gonesse (Val d’Oise).
-A Grenoble, mardi, une adolescente a également été blessée à la mâchoire et a dû être opérée, là encore suite à un tir de flashball.
-Au lycée de Taverny une vingtaine de policiers ont forcé les lycéens à réintégrer leur établissement en faisant usage de lacrymogènes à bout portant.
-A Ivry-sur-Seine, six élèves de première du lycée Romain-Rolland ont été placés en garde à vue dans la nuit de lundi à mardi, pour avoir tagué « Macron démission ! » sur un mur.
Rien que dans la journée du jeudi 6 décembre 700 lycéens ont été interpellés dont 146 rien que dans un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines). On peut voir sur une vidéo (qui a beaucoup circulé sur internet) les adolescents à genoux et les mains sur la tête comme s’il s’agissait de prisonniers de guerre, humiliés et soumis aux quolibets des policiers.
Le gouvernement entend écraser dans l’œuf cette contestation de la jeunesse et éviter que les différents fronts de contestation ne s’agglutinent.
Nous condamnons fermement ce déchaînement de violences.
Nous dénonçons l’usage des flasball et autres grenades qui blessent gravement et peuvent tuer.
Nous appelons à amplifier le mouvement de contestation sociale, à ne laisser aucun répit au gouvernement, pour faire triompher les justes revendications du mouvement ouvrier et populaire et de la jeunesse.

Le 7 décembre 2018