Succès des manifestations du 12 juin

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Les marches du 12 juin ont été un succès qui montre que le potentiel de mobilisation contre l’extrême droite et contre ceux qui reprennent ses idées, est important. Le fait que l’initiative ait été prise par un large collectif d’organisations et par des personnalités qui se sont engagées publiquement à participer aux marches, qu’il a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, ont été des éléments essentiels de son succès.

La réalité oblige à constater que les mobilisations en province ont été certes nombreuses (140) mais d’ampleur assez limitée. Il est clair que celle de Paris a bénéficié de l’affichage politique national.

Notre parti s’est engagé dans la préparation dans de nombreuses villes, en faisant un travail en direction des syndicalistes et des organisations syndicales dans lesquelles nous travaillons. Le fait que l’appel n’a pas été repris par plusieurs structures de la CGT, signataire au niveau confédéral, n’a pas facilité la mobilisation.

Cela nous conforte dans notre orientation de la nécessité de lier le combat contre la fascisation, qui inclut celui contre l’extrême droite mais qui ne se réduit pas à cette dimension, au combat contre le système capitaliste impérialiste qui fait payer la crise aux travailleurs, aux masses populaires et aux peuples. C’est ce qu’expliquent l’article du journal de juin (« dénoncer et lutter contre la fascisation, pour rompre avec le système »), le tract que nous avons diffusé et l’intervention de notre porte-parole central à la manifestation de Paris.

Paris

Les organisateurs ont annoncé 75000 manifestants : au-delà de la querelle des chiffres, le fait est que cette manifestation a été importante, combative et très animée. Les trois grands camions avec musiciens, dj, rappeurs… y ont contribué.

Le message principal de cette marche était, selon le communiqué final des organisations participantes, de marcher « pour les libertés, contre le racisme, le sexisme, et les idées d’extrême-droite, qu’elles soient propagées par la fachosphère, certains médias, le rassemblement national, la droite ou le gouvernement ». Il ajoute « Les 150 initiatives ont rassemblé 150 000 personnes dont 75 000 à Paris » et souligne que « quand il n’y a pas de maintien de l’ordre agressif de la part des forces policières, les manifestations se déroulent dans une ambiance festive. » Il conclut sur un appel à poursuivre ce combat «  tou.te.s ensemble. Une des suites « sera à Perpignan les 3 et 4 juillet, face au congrès du Rassemblement national« .

Cette manifestation s’est effectivement déroulée sans attaque policière, contrairement à plusieurs manifestations précédentes. Les forces de police ne se sont pas montrées durant toute la manifestation. Mais pour la majorité des manifestants, notamment parmi les jeunes, cela ne les empêche pas de dénoncer l’Etat policier, la répression policière… Nous avons pu le vérifier à travers l’impact de nos panneaux, de notre tract et aussi lors de l’intervention de notre porte-parole, sur le camion « des politiques », dans laquelle cette dénonciation a été applaudie.

Il y avait beaucoup de médias au départ de la manifestation. Beaucoup ont interviewé les leaders politiques présents autour du thème « est ce que la gauche va s’unir aux élections présidentielles »… Certains médias télé ont focalisé leur compte-rendu de la manifestation sur « l’enfarinage » de JL Mélenchon par un militant d’extrême droite, pour passer à « autre chose ».

Le succès de cette marche revient avant tout à l’ensemble des forces qui ont mobilisé pour son succès et qui l’ont fait connaître dans leurs réseaux : les associations, les syndicats et les partis politiques. La liste complète a été donnée aux médias présents. Plusieurs organisations ont dû appeler à cette marche, sans s’associer à sa préparation : c’est notamment le cas du PCF. La pression des militants y a certainement contribué.

Intervention du PCOF à la marche du 12 juin à Paris

Aujourd’hui, avec ces centaines de manifestations, ces dizaines de milliers de manifestants, partout dans le pays, on respire mieux !

Car ça sentait mauvais, avec les discours racistes, les appels de militaires fascisants à la guerre contre les musulmans au Sahel et ici ; avec les manifestations de policiers pour faire pression sur la justice et gagner plus d’impunité.

Ca puait la réaction, avec les attaques islamophobes, contre les enseignants, les jeunes des cités, avec l’empilement de lois liberticides.

Il y en a assez des manifestations systématiquement réprimées, comme celle du Premier Mai, des arrestations de masse, des interdictions à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.

Il y en a assez des décisions prises en conseil de défense, l’état major de l’état d’urgence, et des mesures dites exceptionnelles qui nous soumettent à la surveillance des algorithmes, qui permettent aux patrons de nous exploiter et nous surexploiter et qui finissent par devenir la « loi normale » ;

Il y a assez de cette volonté de formater et d’encadrer les jeunes de 17 ans, à travers le service national universel, en les envoyant dans les casernes, les commissariats et les gendarmeries.

Aujourd’hui ce sont tous les combats, contre les violences et l’impunité policière, contre la criminalisation de la contestation sociale, contre l’Etat policier, qui se fascise, qui s’expriment dans les rues.

C’est le combat contre les discriminations, les violences faites aux femmes qui est dans la rue.

C’est la solidarité avec les sans-papiers, avec les migrants, cibles systématiques des fascistes et de la répression policière.

Le succès de la mobilisation d’aujourd’hui est un formidable message de soutien à tous ceux et celles qui se battent, aux organisations syndicales, aux associations, aux organisations politiques qui sont à leurs côtés.

C’est un soutien au combat des premiers et des deuxièmes de corvée, à ceux et celles qui luttent contre les licenciements, contre la privatisation des services publics, contre la précarisation et la pauvreté qui frappe tant de familles. C’est un soutien à ceux qui luttent pour un logement décent pour tous, pour la culture progressiste pour tous. Tous ces combats, ils sont là, aujourd’hui, dans la rue.

C’est pourquoi, nous disons qu’il faut continuer à se battre, ensemble, contre l’extrême droite, la réaction, contre l’Etat policier, contre l’Etat des patrons ;

Pour rompre avec le système capitaliste, synonyme de toujours plus de réaction, pour la solidarité et le progrès social.

Pau : 300 personnes pour dire non à la fascisation

Contre le fascisme et la misère, c’est la lutte sociale, qui est nécessaire, ou encore Le Pen et Darmanin s’en prennent aux immigrés, on ne les laissera pas faire ; voilà les mots d’ordres lancés dans la manifestation pour les libertés et contre l’extrême droite et ses idées.

Notre parti était présent et mobilisé autour de son habituel stand et au sein du cortège.

De nombreuses associations de solidarité avec les immigrés étaient présentes comme la CIMADE. D’autres qui ont subi la répression policière comme l’Association France Palestine Solidarité, ont aussi mobilisé. Des syndicats comme la FSU étaient présents, ainsi que des syndicalistes CGT.

Mais ce sont surtout les partis politiques, Ensemble, FI, GDS, PCF, PCOF, le parti occitan, EELV, le POI, des gilets jaunes… qui étaient présents, et le syndicat Solidaires-Etudiants avec une banderole hommage à Clément Méric, assassiné en 2013 par des nervis d’extrême droite.

La marche s’est élancée et s’est arrêtée à la place de la déportation où a eu lieu un discours en faveur des mineurs étrangers menacés d’expulsion, puis à la préfecture où l’appel en commun a été lu aux passants.

Dans les slogans et la tête des gens présents, le lien s’établit toujours plus entre l’attaque contre les libertés démocratiques, les droits sociaux et les idées xénophobes et autoritaires de l’extrême droite, ce que nous nommons la fascisation. Les libertés démocratiques sont en train de mourir dans les ténèbres (democracy dies in darkness) , c’est un peu la crainte de nombre de manifestants.  Cette manifestation était la continuité des marches contre la loi sécurité globale, en même temps qu’elle intègre le combat contre les idées réactionnaires, racistes d’extrême droite, qui montent depuis quelques mois.

Tours

Manifestation festive et colorée à Tours pour les libertés et contre les idées d’extrême droite qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, militants syndicaux CGT, Solidaires, FSU, associatifs comme Attac et partis politiques. Notre Parti affichait son mot d’ordre contre la réaction l’Etat policier et l’Etat des patrons et a diffusé le tract. La jeunesse dénonçant le fascisme était bien présente comme les occupants du grand théâtre qui ont appelé à une nouvelle mobilisation pour samedi 22 juin à Tours pour les mêmes causes et à nouveau contre la réforme du chômage.

Bourges

La manifestation derrière la banderole de tête « pour nos libertés contre l’extrême droite » a rassemblé 120 personnes. A noter, que les structures syndicales départementales n’ont pas appelé et que le PCF était représenté. Cela souligne le mérite de ce cortège combatif contre les menaces des lois fascisantes. Avaient appelé, conjointement, le collectif Ki6kol, le bar associatif Antidote, l’UCL, le NPA, notre parti, les JC, la CGT Culture et les intermittents en lutte, le Mouvement de la Paix, ATTAC, la Ligue des Droits de l’Homme, l’UAL-CNL, Fakir, la France Insoumise, le Bloc Anti Fasciste.

Le tract du parti a reçu un bon accueil, nos mots d’ordre et notre drapeau étaient bien visibles. Le succès de cette manifestation, c’est la forte mobilisation de la jeunesse anti fasciste qui représentait 80% du cortège. Ces jeunes participent aussi aux appels du mouvement social. La manifestation s’est déroulée, avec un dispositif de vigilance face aux groupes fascistes. Les membres du même commando d’extrême droite qui nous avait agressés lors du rassemblement contre la loi « sécurité globale », ont été fouillés et la consigne a été donnée aux manifestants, à la fin de la manifestation, de rester groupés pour rejoindre les voitures.

Blois

A l’appel de nombreuses organisations syndicales et politiques, 200 manifestants se sont retrouvés sous un beau soleil, ce 12 juin à Blois au départ de la préfecture pour marcher ensemble derrière une banderole « Contre les idées d’extrême droite / Défendons les libertés et les droits sociaux»

Le départ a été donné vers 11h pour que le cortège se rende sur la place de la Résistance où une prise de parole a eu lieu, sur le thème: «Macron-Le Pen, même combat ! »

Il est bon de noter que dans le cortège, se trouvait de nombreuses familles avec des pancartes contre les idées d’extrême droite.

Les aides à domicile de l’Admr 41 étaient présentes avec une banderole pour s’opposer à la réaction a été largement prise en photo et relayée jusque dans le journal local.

La CGT et la FSU se sont partagées la lecture d’un texte commun à toutes les organisations.

Lors de la prise de parole de nombreux thèmes étaient abordés. Notre parti a distribué le tract « Ensemble contre la réaction, l’état policier et l’état des patrons ! » et vendu la Forge. Bon accueil de la part des participants à la manifestation.

Après la prise de parole, un apéritif solidaire et festif a eu lieu dans une ambiance gorgée de soleil.

Cette mobilisation doit en appeler d’autres. Empilages de lois répressives, mesures anti-ouvrières dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et qui se banalisent, sur fond de micro ouvert de façon permanente à l’extrême droite… c’est ce lien entre la surexploitation des travailleurs et le développement de la réaction, de l’extrême droite que nous devons porté.  

Toulouse

Derrière la banderole : « Pour les libertés contre les idées d’extrême droite : racisme, autoritarisme, sexisme anti social », plus d’un millier de manifestants ont défilé à Toulouse à l’appel, comme au niveau national, de plusieurs dizaines d’organisations syndicales, politiques, associatives.

Beaucoup de militants mais aussi beaucoup de jeunes et moins jeunes non badgés. Nous avons diffusé le tract et le journal et nous avons retrouvé des amis au cours de la manifestation.

La banalisation des idées d’extrême droite, parmi des élus ou des ministres du gouvernement Macron ainsi que dans les médias d’information continue, pousse certains individus à passer à l’acte en matière d’intimidation de personnalités ou de militants comme l’intrusion de militants d’extrême droite dans le conseil régional ou les menaces de mort à l’encontre de Myriam Martin tête de liste LFI aux régionales d’Occitanie. La mise en œuvre de lois liberticides par le gouvernement Macron, sa répression du mouvement social, n’ont pas attendu que l’extrême droite mette ses idées en pratique au cas où ses candidats remporteraient les élections. La reprise des idées d’extrême droite par des élus ou ministres de la majorité ou de LR ne peut être pour eux qu’un encouragement à aller plus loin. C’est ce qu’ont dénoncé les manifestants ce samedi 12.

Carcassonne

Présence d’une centaine de personnes à Carcassonne, avec une représentation de nombreuses organisations : LDH, SUD, CGT, FSU, PCF, Ensemble, Verts, Conf Paysanne, POI, PRCF, …

Rassemblement en plein marché à côté de militants d’extrême droite en pleine campagne électorale, puis départ en manifestation dans le centre ville.

Animation par la FSU : « Contre l’extrême droite et ceux qui s’en nourrissent, pour la liberté et la justice sociale ! »

Action modeste mais hautement symbolique au vu du contexte local et départemental.

Correspondance.

Grenoble

Environ 1500 personnes -syndicats, associations et partis politiques, beaucoup de jeunes-.  Ce qu’il en ressortait : la volonté d’être solidaires, de ne pas se laisser diviser par le racisme et le poison des idées d’extrême droite. Une vive dénonciation des violences policières : Ziad et Bouna, clément et Theo… ! Des lois liberticides et de l’Etat policier : Police partout, justice nulle part. Des tracts et des slogans Armée française hors d’Afrique, lorsque la manifestation est passée devant un bâtiment militaire.  Les questions sociales présentes étaient également dans pas mal de slogans et d’interventions. La manifestation s’est terminée sur la place de quartier de l’Abbaye : avec ce double symbole : Place de la Commune de 1871, et symbole d’une lutte acharnée et payante pour le droit au logement. Parmi les nombreuses interventions de fin de manif, dont celle de notre parti fortement inspirée de notre tract national, celle du DAL, mais aussi de l’AFPS dénonçant la criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien et, tout à la fin, celle courte mais vivifiante d’un jeune militant de l’UNL. La diffusion du journal (34) a été facilitée par sa belle « une » Ensemble contre la réaction, l’Etat policier et l’Etat des patrons.

Cette journée a également été l’occasion pour nos camarades de rappeler à des militants et amis l’invitations à un moment d’échanges autour de la Commune et du combat d’aujourd’hui contre le système capitaliste impérialiste (Samedi 19 juin à 16, MJC Abbaye. 1 Place de la commune de 1871 38100 Grenoble) 

Strasbourg: une manifestation haute en couleurs et en diversité

Environ un millier de personnes ont répondu à l’appel du collectif de la marche pour les libertés et contre l’extrême-droite (voir signataires ci-dessous). Des personnes motivées et issues d’une grande diversité d’organisations et d’associations. Derrière la banderole commune, venait rapidement le cortège des jeunes, dont de jeunes libertaires, dynamiques, mettant de l’animation, avec tambours et slogans rythmés, contre l’extrême droite. Les militants pour les droits de migrants étaient eux aussi nombreux. Des militants pour les droits des Palestiniens, des organisations de femmes dont Egalité, les membres et amis du DIDF, le collectif Arc-en-Ciel, des militants syndicalistes, le syndicat des avocats (SAF), des gilets jaunes, etc… Dénonciation des lois liberticides, de sécurité globale, sur le séparatisme, et aussi dénonciation de la misère sociale, de la chasse aux migrants, de la stigmatisation des minorités, dénonciation d’un système qui excelle de plus en plus dans la répression. La manifestation s’est terminée vers 15h permettant ainsi à beaucoup de rejoindre la seconde manif du jour, la Marche pour la Visibilité, qui a également été un succès.

Notre parti a diffusé le tract qui a été bien accueilli et finalement faisant le lien entre toutes ces dénonciations, en pointant le responsable, l’Etat policier et des patrons. La Forge a été diffusée. Il y a eu de nombreuses discussions. Des jeunes étaient intéressés par le journal et la revue sur l’Education. Nos panneaux ont été pris en photo.

Liste des signataires Strasbourg :

MRAP 67, Justice et liberté, La Cimade Strasbourg, DNSI 67, UJFP Alsace, Libre Pensée du Bas-Rhin, LDH Section Strasbourg, La Station LGBTI+, Attac Strasbourg, Alternatiba Strasbourg, Femmes Egalité Strasbourg, Le collectif pour une autre politique migratoire, DIDF Strasbourg, Groupe Informel de Chiliennes, Latino-américaines et autres Solidaires, AFPS Alsace, Jeune Garde Strasbourg, ASTU, Osez le Féminisme 67. Solidaires Alsace, CGT UD 67, FSU 67, SAF Strasbourg, La Confédération Paysanne Alsace- La France Insoumise Strasbourg, PG 67, Génération.S Strasbourg, NPA 67, PEPS Alsace, PCOF 67, PRCF 67, PCF 67, Mouvement des Jeunes Communistes 67, Place Publique 67, Jeunes Ecologistes Alsace, Cercle Communiste d’Alsace.

Mulhouse

Plus que 200 personnes ont défilé à Mulhouse ce matin pour la manifestation contre l’extrême droite en présence des parties politiques (PCOF, PC, NPA, ELV, FI) et d’organisations syndicales (CGT, FSU, …). Plusieurs prises de parole ont été organisées au début et à la fin de la mobilisation avec une présence importante des forces de l’ordre.

Notre parti était présent avec ses affiches et ses tracts. Notre mot d’ordre « Ensemble contre l’état policier et l’état des patrons » a suscité beaucoup de discussions et de débats.