Succès des manifestations du 8 Mars : Paris, Grenoble, Toulouse

Gros succès de la manifestation du 8 mars à Paris

Des dizaines de milliers de femmes, accompagnées de nombreux hommes, ont fait grève et manifesté ce 8 mars à Paris de la place Gambetta à celle de la Bastille.

Pendant près de 4 h c’est un cortège très fourni, dynamique et combattif qui a traversé les boulevards de la capitale pour cette journée de lutte des femmes pour l’égalité, contre les violences sexistes et sexuelles, au travail, dans la rue, dans la famille, et pour la défense du droit à l’IVG. Une manifestation également de solidarité avec les femmes du monde entier.

Emmené par la banderole de tête des organisatrices de la manifestation, nous avons vu défiler des dizaines de milliers de jeunes femmes et même de très jeunes femmes, ainsi que de jeunes hommes,  venus affirmer leur engagement à défendre ensemble leur droit au respect et à la dignité contre le machisme et les violences.  Derrière la banderole de tête, celle de l’organisation femme égalité, puis les cortèges de femmes Iraniennes, Turques et Kurdes, Afghanes, Congolaises, Colombiennes, Mexicaines… Dans tous les cortèges flottaient les drapeaux palestiniens. Après les organisations féministes, les associations, le cortège fourni des syndicats (Solidaire, CGT, CFDT, FSU, Unsa), le même arc syndical qui a manifesté contre la réforme de retraite. Un cortège étudiant, celui des JC et du NPA fermaient la marche.

 

 

 

Grenoble

3000 personnes. Un fort cortège syndical avec, en tête, les femmes de ménage du groupe Elior-Derichebourg en grève depuis 10 jours. Elles ont donné le ton de ce 8 mars 2024, particulièrement combattif.

 

Toulouse

8 mars 2024 une belle réussite

Cette année encore, le 8 mars a été une belle réussite à Toulouse. La manifestation unitaire appelée par les collectifs féministes, les organisations syndicales et politiques a réuni près de 10 000 personnes, dans une ambiance offensive et dynamique. Des cortèges très denses et fournis avec une participation importante de jeunes.

Beaucoup arboraient des pancartes rappelant les féminicides et les violences sexistes et sexuelles, d’autres évoquant les inégalités, certaines dénonçant l’offensive idéologique sur le « réarmement démographique ». La solidarité internationale était bien présente avec une chorégraphie de femmes d’Argentine, beaucoup de drapeaux palestiniens, des slogans anti impérialistes et en solidarité avec les femmes d’Iran, d’Afghanistan et d’ailleurs.

La banderole intersyndicale ouvrait un cortège fourni. Cette année, le travail intersyndical a permis que la grève féministe devienne une réalité dans de nombreuses entreprises et services. Des banderoles et drapeaux de différents secteurs (commerce, université, mairie de Toulouse, cheminots, Airbus, éducation…) témoignaient de cet ancrage. On a vu ainsi des écoles, des CLAE fermés, des équipes d’AED, d’AESH en grève.

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