Manifestations de solidarité du 9 mars : stop génocide ! – Paris, Pau, Toulouse, Carcassonne, Tours …

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Banderole de tête de la manifestation à Paris, le 9 mars.

Paris

Les organisations du collectif « pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, et celles du collectif « urgence Palestine », ont appelé aux manifestations du 9 mars, avec plusieurs mots d’ordre communs, dont celui de l’arrêt du génocide du peuple palestinien.

Des collectifs de l’AFPS du Nord, du Calvados, du Loir et Cher, de plusieurs villes de banlieues parisiennes, se sont joints à la manifestation parisienne qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes (plus de 30 000). Beaucoup de personnes se sont massées sur les trottoirs, devant la banderole de tête, notamment au début.

Les porte-paroles des deux collectifs ont insisté sur son caractère unitaire, autour des exigences largement partagées : la condamnation du génocide commis par Israël contre le peuple palestinien ; l’exigence d’un cessez-le-feu immédiat, permanent ; cessez-le feu ; arrêt de la colonisation ; la libération des prisonniers palestiniens ; l’envoi d’une aide directe massive à Gaza ; l’arrêt des coopérations dans tous les domaines et l’exigence de sanctions réelles.

La perspective d’une trêve à l’approche du ramadan s’est évanouie avec les nouveaux massacres de Palestiniens de Gaza perpétrés par l’armée israélienne au moment du passage d’un convoi de vivres. Nétanyahou se moque des états d’âme de Biden, qui continue à fournir bombes et munitions qui servent à perpétrer le génocide. Des bébés et des enfants meurent de faim chaque jour. Les colons tuent et étendent les colonies.

Les syndicats, associations, partis et mouvements politiques de soutien au peuple palestinien, sont venus avec leurs banderoles, leurs mots d’ordre, donnant un caractère combatif aux manifestations qui avaient un caractère régional.

Voici une galerie de photos de l’ensemble du cortège.

 

 

 

Pau

Manif de 250 participants ce 9 mars organisée par le collectif pour une paix juste et durable. Une lecture collective a été faite du tract d’appel national devant les grilles de la préfecture (voir photos). Elle a été suivie par un défilé qui a arpenté les rues du centre ville et le boulevard des Pyrénées à une heure de grande affluence.

Le mouvement militant ne s’essouffle pas, bien au contraire, il est rejoint par de nombreuses personnes et familles issues des quartiers populaires de Pau et de sa banlieue.

La veille, le vendredi 8 mars, lors du rassemblement organisé pour la journée de grève et de manifestation pour les droits des femmes, le barnum du PCOF abritait le Parti avec son journal « La Forge » et ses diverses publications, mais aussi les amis de l’AFPS qui faisaient un affichage de portraits de femmes palestiniennes tuées sous les bombardements assassins des sionistes à Gaza. Cela a attiré beaucoup de participants de la manifestation car ces visages bien réels venaient illustrer ces chiffres terribles mais aussi très abstraits de mortes et morts que l’on reçoit tous les jours. Dans le même temps le président de l’AFPS intervenait à la sono du rassemblement pour évoquer en ce jour symbole la situation des femmes de Gaza et de toute la Palestine. Ce moment a été très applaudi.

 

 

Toulouse

A l’appel de l’arc des forces du CNPJD quelques centaines de personnes ont manifesté en soutien au peuple palestinien pour dénoncer le génocide en cours. Une mobilisation en deçà de la gravité de la situation. Au centre des revendications, l’exigence du cessez le feu immédiat. Les 2 cortèges principaux ont coordonné leurs slogans.

Outre la manifestation, depuis plusieurs semaines des groupes de militants se retrouvent à tour de rôle pour dénoncer la complicité de Carrefour avec Israël en organisant le boycott. Ce boycott à l’initiative de BDS et à la demande du peuple palestinien a pour objectif de se concentrer sur Carrefour pour lui faire cesser ses relations économiques avec l’Etat sioniste, notamment la livraison des rations alimentaires à l’armée mais aussi de coordonner cette action avec celles menées dans les pays arabes pour que cesse aussi l’implantation de Carrefour dans les colonies. Ces actions de boycott et les différentes initiatives, débats, films, permettent de relayer l’information et mobiliser un public plus large. Dans les interventions, la nécessité des sanctions économiques, est abordée mais aussi l’urgence de l’arrêt des ventes d’armes : « pas un boulon ne doit alimenter l’armée israélienne ». La question des relations culturelles avec l’État d’Israël ainsi que le boycott sont un moyens d’agir sur la situation, par exemple boycott de la participation d’Israël au JO et à l’Eurovision. A Toulouse se pose par exemple l’exigence d’un jumelage avec une ville palestinienne en opposition avec la question du jumelage avec Tel Aviv.

 

 

Carcassonne

Une manifestation a été organisée sur Carcassonne ce samedi avec l’ensemble des organisations qui soutiennent le peuple palestinien.
Environ 50 personnes ont tenu à défiler dans la rue piétonne, dont le comité de l’AFPS en cours de constitution, avec sa banderole « Un Génocide ça ne se regarde pas, ça se combat ! ». La déclaration du collectif national PJDPI a été lue et l’AFPS est intervenue sur la situation des enfants en particulier.
En fin de manifestation, il y a eu des chants et une vive interpellation en arabe adressée aux passants sur le marché populaire, pour inciter à la mobilisation et à la solidarité en cette période de ramadan.
Un tract de l’AFPS pour les femmes palestiniennes a été distribué la vieille lors du rassemblement du 08 mars.

Carcassonne

Tours

Mobilisations pour la Palestine les 8 et 9 mars

« Continuez de manifester! C’est sur les peuples qu’il faut compter, pas sur les gouvernements ! « 

C’est par ces mots que s’est conclue la conférence en solidarité avec les femmes palestiniennes organisée par le comité tourangeau France-Palestine Solidarité à St Pierre des Corps. ALGHOUL  Asma ( Journaliste de Gaza) et SADEQ Lana (Présidente de Forum Palestine Citoyenneté), originaires de Cisjordanie ont décrit la situation désastreuse tout particulièrement à Gaza ; pour Asma, militante féministe, la lutte pour le droit des femmes, contre le patriarcat, a reculé avec la guerre ;  la première préoccupation des femmes est de rester vivantes et de ne pas perdre leurs enfants. Ce que les femmes Palestiniennes demandent aujourd’hui avant tout : c’est le droit à la vie.

Elles ont dénoncé toutes deux l’impunité totale d’Israël qui se lâche contre Gaza et la complicité des USA, des Etats arabes, et de l’Europe. Aujourd’hui, leur seul souhait, c’est le cessez le feu et l’arrêt de l’horreur. En Cisjordanie, les colons font la loi avec l’armée israélienne ; depuis le 7 octobre, 400 Palestiniens ont été tués. Ce qui se passe à Gaza tient lieu de terrain d’expérimentation pour Israël et peut se reproduire en Cisjordanie. 240 femmes ont été arrêtées depuis le 7 octobre ; une soixantaine sont enfermées dans une prison des femmes de Galilée. Les avocats n’ont pas le droit de les voir, terreur, tortures, agressions sexuelles sont leur lot.

Lana a dénoncé le régime colonial qu’elles subissent, et a souligné le fait que la lutte pour la libération de la Palestine ne peut se faire avec l’Autorité palestinienne qui fait partie du problème.

Elles ont appelé à accroitre la pression de l’opinion publique internationale sur les gouvernements afin qu’ils cessent leur soutien à Israël, à boycotter les entreprises qui le soutiennent… et à manifester.

Le lendemain, le 9 mars à Tours une centaine de manifestant.es se sont retrouvé.es comme chaque samedi pour dénoncer le massacre des Palestinien.nes à Gaza avec des appels au boycott. Les pseudo aides humanitaires lancées par avion comme celles envoyées par la France et la Jordanie ont été critiquées comme étant humiliantes et qui plus et dangereuses ! Il faut laisser passer les convois humanitaires terrestres au nord et au sud de Gaza.

Le Parti avait les pancartes pour demander des sanctions contre Israël et boycotter les entreprises qui le soutiennent.