Un document du collectif « non au SNU » à faire connaître largement

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En août dernier la nouvelle secrétaire d’Etat à la jeunesse et au SNU, Prisca Thévenot, déclarait : « il ne serait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre productif« .

Mis « en sourdine » pendant le mouvement contre la réforme des retraites, pour éviter que cette question ne vienne alimenter la contestation de la jeunesse mobilisée aux côtés des travailleurs, des syndicats, ce projet a néanmoins continué à se mettre en place, à travers le projet pédagogique « classes et lycées engagés ». Comme le dit la page éducsol du ministère de l’éducation nationale, « il s’agit d’un projet pédagogique annuel proposant des contenus et initiatives s’inscrivant dans les actions éducatives et les enseignements quotidiens des lycées et, en tout premier lieu, de l’enseignement moral et civique et de l’éducation à la citoyenneté. Ce projet pédagogique intègre la participation à un séjour de cohésion du service national universel sur temps scolaire, dont une partie du contenu est articulé avec la thématique du projet pédagogique d’engagement. »

Parallèlement, les trois sessions SNU 2023 (avec le « séjour de cohésion » de 2 semaines) ouvertes aux volontaires, garçons et filles, sans limitation du nombre de places, ont été organisées (avril, juin, juillet). Aucun chiffre n’est pour le moment communiqué sur le nombre de volontaires. Plusieurs cas de harcèlement, de brimades, ont été révélés dans les médias locaux, mettant notamment en cause le comportement d’encadrants.

Début septembre, changement de discours de la part de la secrétaire d’Etat responsable de la mise en œuvre du SNU : il y a suffisamment de « remontées positives » pour envisager de passer à la « généralisation » du dispositif, qui doit, selon elle « se faire en « co-construction avec les jeunes pour que cette politique publique soit leur politique ». Comment, quand, sous quelle forme ? le flou est entretenu.

Quoiqu’il en soit, le travail d’explication et de mobilisation doit se poursuivre, en direction des jeunes lycéens, des enseignants, placés en première ligne de ce projet et des parents.

Le dossier réalisé par le collectif « non au SNU » (auquel participe notre parti) est un outil d’information à diffuser largement. Nous le mettons en téléchargement ci dessous.