La 4è révolution industrielle à laquelle nous assistons, celle de l’informatisation et de la numérisation des outils de production et de commercialisation, a pour but de réduire les temps de production, tout en mobilisant au maximum les capacités physiques et intellectuelles des producteurs de richesses, c’est-à-dire d’augmenter la productivité et l’intensité du travail et donc extorquer davantage de plus value. Elle a des répercussions sur la force de travail : les ouvriers, leurs conditions de travail et d’existence.
Ces nouvelles techniques de production exigent de grandes quantités d’énergie dans un contexte où la question du réchauffement climatique oblige à diminuer, voire supprimer, la dépendance aux énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) émettrices de gaz à effet de serre.
La crise sanitaire qui a paralysé un temps l’économie mondiale, a également mis en lumière la fragilité de la division internationale du travail et ses conséquences dans une situation de crise.
Ce sont ces questions que nous nous efforçons d’analyser dans ce numéro en montrant que si les puissances capitalistes impérialistes tentent de trouver des solutions pour sortir de ces crises – crise économique de surproduction, crise climatique, crise liée à l’interdépendance des économies – ,… ces solutions n’aboutissent qu’à un renforcement de l’exploitation de la classe ouvrière, de la spoliation des masses travailleuses et des peuples dominés, et à leur aliénation renforcée.
Les articles qui composent cette revue montrent aussi la résistance des ouvriers, des travailleurs, des peuples qui se mobilisent et s’organisent pour défendre leurs conditions de vie et de travail.
Ce nouveau numéro poursuit donc l’objectif que nous avons fixé à cette revue : démontrer que, sans rupture avec le système capitaliste-impérialiste, aucune de ces crises économique, climatique, sanitaire, ne peut trouver de solution et que seul un autre système social, le socialisme, nous offre une perspective d’émancipation.