Nous condamnons le coup d’Etat en Bolivie (texte en espagnol en bas de page)

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Manifestation massive et déterminée des personnels de la Santé
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A l’issue des élections présidentielles du 20 octobre qui ont vu l’ex président C. MESA (droite) s’opposer au président en titre E. Morales au pouvoir depuis 2006, la Bolivie est en proie à une grave crise politique.

La réaction et les couches aisées de la société bolivienne n’ont pas attendu la fin du processus électoral pour pousser leur candidat à se proclamer vainqueur, entraînant le pays dans une période de chaos avec son lot de saccages de sièges syndicaux, politiques, de centres commerciaux, d’habitations, d’humiliations, perpétués par des groupes armés. Ces affrontements ont fait au moins 3 morts et plus de 150 blessés.

Les Etats-Unis comme l’Union européenne, en prenant fait et cause pour le candidat de droite sous couvert de dénonciation des fraudes relatives au scrutin électoral, ont délibérément jeté de l’huile sur le feu.

Le 8 novembre, la police bolivienne a rejoint les rangs de l’opposition à E. Morales et le dimanche 10 novembre, le Commandant des forces Armées a exigé sa démission.

E. Morales vient de trouver refuge au Mexique et la 2ème Vice-présidente du Sénat, Jeanine Anez (droite) vient de s’autoproclamer présidente par interim avec la bible sous le bras et en boutant hors de l’assemblée le drapeau indigène multicolore (wipalia) qu’E.Morales avait introduit comme symbole national.

Depuis 2006, la Bolivie s’était engagée dans une voie antilibérale et de souveraineté nationale en opposition en particulier avec les intérêts de l’Impérialisme américain.

Des avancées ont été réalisées. Mais elles se sont accompagnées de concessions faites par le gouvernement aux possédants, du développement du clientélisme et de la répression de mouvements de contestation qui portaient les revendications justes des indigènes, des secteurs populaires. Cela a provoqué un mécontentement, que la droite, comme dans d’autres pays d’Amérique latine a instrumentalisé.

Nous condamnons ce coup d’Etat réactionnaire des représentants de l’oligarchie financière bolivienne qui avec l’armée et la police, main dans la main avec l’impérialisme Yankee, veulent non seulement prendre leur revanche sur les masses populaires et les communautés indigènes, mais écraser toute velléité de progrès social et de souveraineté nationale.

Nous apportons notre solidarité au Parti Communiste Révolutionnaire (PCR) de Bolivie  membre de la CIPOML 1 et aux forces progressistes qui résistent à ce coup d’Etat réactionnaire et qui luttent pour la défense des intérêts des travailleurs et des peuples de Bolivie.

1 Conférence Internationale des partis et organisations marxistes léninistes, dont notre parti est membre.

Condenamos el golpe de Estado en Bolivia

Al final de las elecciones presidenciales del 20 de octubre, en las que el ex presidente Mesa (de la derecha), se opuso al presidente E. Morales, en el poder desde el2006, Bolivia se encuentra en una grave crisis política.

La reacción y las capas acomodadas de la sociedad boliviana no han esperado el final del proceso electoral, para imponer su candidato y proclamarlo vencedor, provocando un período caótico, saqueando las sedes sindicales, políticas, centros comerciales, viviendas y humillaciones, protagonizados por grupos armados. Los enfrentamientos han causado al menos tres muertos y más de 150 heridos.

Tanto los EE.UU. como la Unión Europea, han tomado partido por la causa del candidato de la derecha so pretexto de denunciar fraudes relativos al escrutinio electoral atizando deliberadamente el fuego de la violencia.

El 8 de noviembre la policía boliviana se ha unido a los gruposde oposición a E. Morales, y el domingo 10 se noviembre el alto mando de las fuerzas armadas exigió su dimisión.

E. Morales se ha refugiado en México, y la 2ª vicepresidenta del Senado, Jeanine Anez (derecha) se ha autoproclamado presidenta interina, con la biblia en la mano y quitando de la asamblea la bandera multicolor (wipalia) indígena que E. Morales había colocado como símbolo nacional.

Desde el 2006, Bolivia había emprendido una vía antiliberal y por la soberanía nacional opuesta particularmente a los interesesdel imperialismo estadounidense.

Se llevaron a cabo algunos avances, pero acompañados de concesiones hechas por el gobierno a las clases poseedoras, al desarrollo del clientelismo y la represión de movimientos de protesta que planteaban las justas reivindicaciones indígenas y de los sectores populares. Todo ello provocó un descontento que la derecha, como en otros países de América latina, ha instrumentalizado.

Condenamos ese golpe de Estado reaccionario de los representantes de la oligarquía financierade Bolivia, la cual, con la policía y el ejército, mano a mano con el imperialismo yanqui, pretende, no sólo tomarse la revancha contra las masas populares y las comunidades indígenas, sino también aplastar todo intento de progreso social y de soberanía nacional.

Manifestamos nuestra solidaridad con el Partido Comunista Revolucionario (PCR) e Bolivia, miembro de la CIPOML (1), y a las fyerzas progresistas que resisten contra ese golpe de Estado reaccionario, y que luchan por la defensa de los intereses de los trabajadores y de los pueblos de Bolivia.

Partido Comunista de Los Obreros de Francia

(1) Conferencia internacional de partidos y organizaciones ml