Cette journée montre que le rejet de la réforme et la colère restent intacts. Les taux de grévistes étaient encore très importants (autour de 40%). Si les cortèges ont pu paraître moins nombreux c’est que les actions étaient nombreuses dans les établissements ou les départements, ce qui montre un enracinement du mouvement.
Ainsi, à Toulouse, un rassemblement a réuni une centaine de personnes devant le Rectorat. II y avait aussi des dizaines de personnes devant l’inspection académique de Tarbes. Certains établissements de l’académie étaient en grève à 80% et avaient organisé des actions locales, comme à Cahors ou Figeac.
Les interventions ont souligné la nécessité d’expliquer en quoi cette réforme concerne toute l’éducation nationale, en particulier les profs de collège dont certains étaient là, attentifs et attentives à l’orientation et au devenir de leurs élèves.
Cette réforme concerne aussi l’ensemble du monde du travail. Il faut donc élargir la mobilisation car c’est bien une mutation profonde du monde du travail et la société tout entière qui est concernée par l’avenir de cette jeunesse issue en grande majorité des milieux populaires.
La mobilisation doit se poursuivre !