200 personnes à Angoulême contre la dissolution des SLDT

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Rassemblement et manifestation à Angoulême

Une manif festive et déterminée, contre la dissolution, contre la répression, en soutien aux inculpés et militants gardés à vue, contre l’état policier et pour affirmer notre refus de céder à la pression. On ne dissout pas un mouvement qui se soulève.

Avant les prises de parole, devant l’hôtel de ville, des militants avaient préparé un chamboule-tout à l’effigie de Darmanin, dont le portrait peint avait été « dissous » à coup de jets d’eau et de serpillères lors d’une précédente mobilisation locale

Beaucoup de jeunes, étudiants des écoles d’arts, des militants, des syndicalistes, des paysans. Des drapeaux de Solidaires, NPA, Confédération paysanne, des pancartes « Nous sommes tous les soulèvements de la terre ».

Ce fut un beau moment dynamique marqué par les interventions des Soulèvements de la Terre 16 « On ne dissout pas un soulèvement ! Comment ne pas être éco-terroriste ? », Bassines non Merci Aume-Couture « On défend le bien commun et on nous arrête, trop c’est trop ».

La LDH Charente est intervenue ainsi qu’Attac Charente qui a fait le lien entre la répression contre les manifestant.e.s et la police qui tue, hier Al Houssein à Angoulême et aujourd’hui Nahel à Nanterre.

La porte-parole de la Maison des peuples et de la paix a lu un extrait du recueil « On ne dissout pas un soulèvement. 40 voix pour les Soulèvements de la Terre ». Elle a choisi le texte d’Alix, jeune blessée par une grenade de la police à Sainte-Soline dont le témoignage dans Mediapart « Ils ont détruit mon sourire, mais ils ne m’empêcheront pas de parler » nous avait particulièrement marqué.

Une prise de parole très applaudie de la Confédération paysanne qui assume de défendre l’eau pour tous et toutes à visage découvert. Prise de parole de l’association Baobab, en hommage à Al Houssein, du NPA contre l’état policier notamment. Une dame âgée a fait un rappel des combats locaux contre un projet d’incinérateur de déchets géant.

Après une chanson parodique, la fanfare a entonné « A bas l’état policier » hymne repris à chaque mobilisation anti-répression à Angoulême, départ chantant pour une manif sauvage dans la ville avec un arrêt devant la préfecture. Des slogans contre la répression, « Soulèvements de la terre – soulèvement populaire », « Nous sommes tous des écoterroristes ! » dans les rues de la vieille ville.

L’UJR était présente avec sa pancarte « L’état policier ne fera pas taire nos colères et nos luttes » et « Du fric pour les repas du Crous à 1€, pas pour les bassines, ni les canons à eau ! »

Nous avons retrouvé des contacts et échangé autour du Fil rouge et du camp d’été qui se tiendra non loin de méga-bassines.