Appel pour l’indépendance de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie

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La dix-neuvième réunion des signataires des accords de Nouméa s’est tenue les 10 et 11 octobre à Paris. Au centre des discussions, l’organisation d’un deuxième référendum sur l’indépendance. La droite anti indépendantiste veut aller très vite dans l’enterrement institutionnel du processus devant aller jusqu’à la souveraineté pleine et entière de la Kanaky « avant la fin de la mandature de Macron », comme le claironne Sonia Bakès, à la tête, présidente de la province Sud (Nouméa) et dirigeante du parti « Avenir en confiance ». Elle voulait aller vite, car si le « non à l’indépendance » avait gagné en novembre 2018, le principal message politique donné alors par le peuple kanak, c’est qu’il était très majoritairement attaché à cette exigence, en votant « oui ». Cela a été reconfirmé lors des élections provinciales.

Le gouvernement Philippe est obligé d’organiser ce deuxième référendum, et même un troisième. Mais pour en fixer la date, il a voulu empêcher le risque de « concomitance » de dates, entre ce troisième référendum et l’élection présidentielle et des législatives au printemps 2022. C’est pourquoi, il a proposé que la date du deuxième référendum se situe fin août ou début septembre 2020.

Ce sont donc les dates du 30 août ou du 6 septembre 2020 qui ont été retenus.

Un appel a été rendu public, à l’initiative de personnalités, notamment de la culture, en faveur de l’indépendance de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Notre porte-parole est un des signataires.