Missak Manouchian et sa compagne Mélinée, résistante, appartiennent aux peuples, aux antifascistes, aux militants internationalistes, aux communistes. Pas aux réactionnaires, aux manipulateurs, aux récupérateurs cyniques, à ceux qui font voter des lois xénophobes avec les voix de la droite et de l’extrême droite, qui reprennent leurs idées nauséabondes et attisent le racisme.
Le 21 février 1944, Missak et ses camarades (21) ont été exécutés au Mont-Valérien, et Olga Bancic, membre du groupe, a été guillotinée en Allemagne, le 10 mai. Ils et elle étaient membres du même groupe de résistance FTP-MOI.
Des cellules de notre parti ont pris le nom de Manouchian et celui de Rino Dela Negra (qui faisait lui aussi partie du groupe) en hommage aux résistants qui ont combattu le nazisme, les armes à la main, à leur engagement internationaliste. Ils et elles n’avaient pas la nationalité française, venaient de pays passés sous la coupe du fascisme, plusieurs étaient juifs et les nazis allemands et français les traquaient aussi pour cette raison. Beaucoup étaient communistes et défendaient l’URSS, la patrie du socialisme, qui a apporté la contribution la plus grande à la défaite du nazisme.
C’est ce combat collectif et son ancrage dans l’idéal communiste que la démarche de Macron veut passer sous silence et qu’il dénature à travers cette panthéonisation.
Depuis des années, le 21 février est une date référence pour les antifascistes, les anti-impérialistes, les marxistes-léninistes : nous continuerons à le célébrer et le faire vivre dans nos combats.