Les 21 et 23 septembre, des mobilisations contre la guerre (Strasbourg, Grenoble, Tours, Toulouse, Paris)

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Les manifestations à l’occasion de la « journée internationale pour la paix » se sont déroulées les 21 et 23 septembre dans plusieurs villes. Ces « marches pour la paix » soutenues par quelque 140 organisations, un nombre impressionnant, ont rassemblé 5000 personnes à Paris et quelques centaines de personnes en province.

Notre parti a appelé à participer à ces mobilisations, car nous considérons qu’il y a urgence à développer l’opposition à la politique de guerre de l’impérialisme français et à la militarisation, dans le mouvement ouvrier, syndical, dans la jeunesse, dans les milieux populaires.

En effet, aux guerres impérialistes qui continuent au Moyen Orient, en Afrique, viennent s’ajouter les menaces d’agressions lancées par Trump contre la Corée du Nord et contre l’Iran. Face à cette réalité, les positions strictement pacifistes sont inaudibles, car en décalage avec l’aggravation des tensions internationales et la politique belliciste menée par l’impérialisme français.

C’est pourquoi, nous avons privilégié, dans les mots d’ordre lancés dans ces manifestations, ceux qui ciblaient cette politique.

 

 

Strasbourg : le 21, place Kléber, rassemblement pour la paix, contre la guerre journée mondiale pour la Paix.

A Strasbourg, à l’initiative du Mouvement de la Paix, un rassemblement a eu lieu le 21 septembre, dans le cadre de l’appel du collectif national pour la paix, dont est membre notre parti.

Ce rassemblement a regroupé les organisations place Kléber : Mouvement de la Paix, CJAP, Justice et liberté, Femmes Egalité, PCOF, FSU, MRAP, Retraités CGT, etc.

Les organisations présentes ont pris la parole. Notre Parti est intervenu pour dénoncer la militarisation de la société, les conséquences de la politique de guerre dans tous les domaines, l’offensive idéologique guerrière contre la jeunesse et a appelé à renforcer la mobilisation collective contre la guerre. Il a conclu en lançant les mots d’ordre « Ni chair à patron, ni chair à canon », « Solidarité internationale des peuples ».

 

 

L’intervention de notre parti au rassemblement de Strasbourg

Femmes Egalité

 

 

Grenoble

Une centaine de personnes se sont rassemblées à Grenoble, à l’initiative du Mouvement de la Paix : lectures de textes historiques dans divers points de la ville et une volonté forte « d’actualiser « , comme l’a fait Jo Briant au nom du Centre d’information inter-peuples.

Marcher pour la paix, c’est, en effet, marcher contre la guerre, contre ces guerres d’aujourd’hui dans lesquelles l’impérialisme français est activement engagé, des guerres qui obligent des millions de personnes à fuir et qui sont le terreau qui fertilise le terrorisme. C’est pourquoi nous avons dit haut et fort : « Stop aux guerres impérialistes de repartage ! », »Armée française hors de l’OTAN, Hors d’Afrique et du Moyen Orient,   » Stop à l’état de guerre et à l’état d’urgence ! », « De l’argent pour les salaires, et les retraites…pour la santé, les écoles et le logement … ». Des mots d’ordre que notre parti avait inscrit sur un grand panneau et qui, scandés dans les rues de la ville, ont contribué à dynamiser la manifestation et à la rendre plus visible.

 

Tours

 

Tours

Tours

 

Toulouse

Un peu plus d’une centaine de militants, mouvement de la paix, PCF, JC, CGT, Npa, PCOF, Survie, collectif soutien au peuple du Kurdistan, ont défilé samedi 23 au matin dans les rues de Toulouse. Une manifestation qui a rassemblé des militants qui font le lien entre la situation de régression sociale et la politique militariste et d’interventions militaires de la France au profit des multinationales. Un sujet qu’il est important d’amener aussi dans le débat et les luttes concernant les attaques frontales contre les travailleurs, les chômeurs, les retraités via les ordonnances Macron et les baisses de budgets sociaux. Des sujets qui ne sont pas dissociés les uns des autres. C’était le sens de nos échanges avec plusieurs militants.

 

Toulouse

Toulouse

 

Paris

Quelque 5000 manifestants ont sillonné une partie de l’Est parisien, à l’appel des « marches pour la paix ». Si le nombre de participants est supérieur à celui des années précédentes, il n’est pas en correspondance avec le nombre des organisations qui ont signé l’appel et surtout bien loin encore des nécessités de la situation.

Les mots d’ordre qui ont eu le plus de succès, portaient sur la dénonciation de la militarisation et des ventes d’armes, sur la dissolution de l’Otan, sur l’état d’urgence permanent et sur les armements nucléaires.

La manifestation s’est terminée Place Stalingrad, où les banderoles des différents cortèges se sont déployées en arc de cercle. Les banderoles et panneaux des militants de Corée du Sud, qui dénonçaient le déploiement des missiles US dans leur pays, étaient à côté des banderoles des organisations qui dénoncent la politique de guerre d’Israël, ses ventes d’armes « testées » contre le peuple palestinien. Pour notre part, nous y avons déployé la banderole du parti « Ensemble contre la guerre impérialiste ».

 

La banderole de tête au début de la manifestation de République à la place Stalingrad

de gauche à droite : la personne qui lira des poèmes palestiniens et israéliens à la fin de la manifestation, la responsable du MRAP, Ana Azaria, présidente de Femmes Egalité, deux jeunes militantes, notre porte-parole national et Dimitri, pour l’UNEF.

 

La camionnette de l’URIF CGT, avec les drapeaux des organisations

 

Banderole du PCF

 

Des militantes de la campagne BDS

 

Des camarades avec les drapeaux du parti

 

Place Stalingrad : de gauche à droite, Maurice Montet de l’Union Pacifiste, Edith Boulanger du Mouvement de la Paix,

Michèle Decaster, de l’AFASPA, notre camarade, Dimitri de l’UNEF, le représentante de femmes solidaires.

 

Une jeune écologiste lit le texte du collectif d’Ile de France de la Marche

 

 

Des militants de Corée du Sud dénoncent le déploiement des missiles US dans leur pays. Ces missiles sont dirigés contre la Corée du Nord. Au moment du rassemblement, des dizaines d’avions, de bombardiers US survolaient la Corée du Nord. C’est la première fois que des avions US dépassent la frontière séparant les deux Corées. C’est une provocation qui fait suite aux déclarations haineuses et bellicistes de Trump à l’ONU.

 

Une banderole très explicite de la politique de vente d’armes d’Israël.

La France est un client important, notamment dans le domaine des drones et du matériel de surveillance.

 

Notre banderole déployée sur la place. A droite, la bannière d’un « vétéran » US venu à Paris