Les mobilisations des retraité (e)s ont été fortes : échos de Tours, Bourges, Orléans, Paris, Strasbourg

Grosse manifestation à Tours contre l’augmentation de la CSG et le gel des pensions, à l’appel des syndicats CGT, FO Solidaires, FSU et CFE/CGC.

Entre 1000 et 1500 manifestants, il y avait longtemps qu’il n’y avait pas eu une telle manif de retraités dans les rues de Tours qui débordait les habituels militants.

La colère est telle que pour beaucoup il fallait exprimer leur ras le bol d’être considérés comme des nantis avec leurs maigres pensions, et de la voir rognée une nouvelle fois, en plus du reste qui est annoncé chaque jour.

Aujourd’hui c’était aussi l’augmentation du forfait hospitalier qui doit passer de 18 à 20 € …

Les rues commerçantes de Tours, remplies par des retraités, femmes et hommes, manifestant leur colère et leur opposition à la politique de Macron qui les accuse d’être « nantis » !

 

 

Les retraités manifestent dans le Cher et dans la région centre

Le matin du 28, à l’appel de l’intersyndicale CGT, UCR FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, plus de 700 retraités ont manifesté contre l’augmentation de la CSG, pour une retraite décente.

L’après midi, à l’appel de l’intersyndicale régionale ce sont 2000 manifestants retraités venus des six départements qui ont manifestés à Orléans, à l’occasion de la venue du Premier ministre Edouard Philippe, qui veut imposer aux présidents des Régions réunis en Congrès, la fin des emplois aidés. 

Le cortège où flottaient les drapeaux du PCF, du PCOF, de la France Insoumise et de LO s’est heurté à un cordon de CRS interdisant l’accès au Congrès des Régions de France.

Le Berry titre « clash majeur, Orléans capitale de la fronde des collectivités ». « La rupture entre l’Etat et les collectivités est consommée les présidents de Région se refusant de siéger désormais à la conférence nationale des territoires. Pour autant François Bonneau  président PS de la Région Centre a été mal accueilli par les manifestants quand il a voulu rejoindre le cortège.

Photo de la manifestation régionale des retraités à Orléans. Photo@LaForge

Paris

C’était une très belle manifestation. Beaucoup plus importante en nombre de participants que les manifestations précédentes.

Une banderole de tête avec tous les syndicats et toutes les organisations de retraités (sauf la CFDT). Suivaient l’UFR CGT, de Paris et des départements de la région parisienne, L’URIF et des syndicats de la RATP, de Mine Energie et la FERC, la CGT SNTRS.

Tous les cortèges de la CGT était bien fournis et combatifs. Ils étaient suivis par les cortèges de la CGC, de FO et de Solidaires. En fin de cortège défilaient également des étudiants de Nanterre, « nuit debout », la France Insoumise et des personnes qui venaient manifester sans appartenance syndicale.

Certains cortèges dénonçaient les ordonnances, la casse du code du travail. D’autres demandaient l’augmentation des retraites, des pensions, des retraites complémentaires. Beaucoup dénonçaient l’augmentation de la CSG, du forfait hospitalier, la baisse des APL.

Parmi les panneaux on pouvait lire: « Halte au racket des retraités, chercher ailleurs que dans nos poches » « Nous refusons d’être une variable de réajustement, ni fainéants, ni nantis » etc…

 

Strasbourg

Derrière la banderole commune  CCT – FSU « LES RETRAITES SONT DANS L’ACTION, POUVOIR D’ACHAT- SANTE – DEPENDANCE » des drapeaux CCT – FSU – FO.

C’est en cortège animé, au son des slogans lancés par des camarades, notamment « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, les femmes dans le précaire, de cette société on n’en veut pas, on la combat »

« Macron, président des patrons, tes ordonnances on n’en veut pas,  tes réformes on les combat » ou encore « Des sous pour nos retraites et nos salaires, Pas pour les actionnaires, pas pour faire la guerre ».

Près de 500 manifestants ont manifesté de la place Kléber vers la préfecture Place Broglie, où une délégation a été reçue par le cabinet du préfet.

Motivés, rendez-vous a été pris pour les prochaines mobilisations, le jour même à midi, sur la place Kléber, au rassemblement des mouvements de lutte pour les droits des femmes, puis le 10 octobre pour la manif du défense des emplois des services publics.