Sur les mobilisations du 17 mars, pour l’augmentation des salaires et des pensions dans le privé et dans le public

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Les mobilisations du 17 mars n’ont pas eu l’ampleur des précédentes mobilisations, notamment celle du 27 janvier. Dans quelques villes, il n’y a pas eu ni rassemblement, ni manifestation, mais des appels à la mobilisation dans les entreprises. Ceci dit, l’exigence de l’augmentation des salaires dans le privé et dans le public se traduisent par des grèves dans de nombreuses entreprises, comme nous le soulignons dans notre journal de mars.

Les annonces du gouvernement d’une augmentation du point d’indice (sans chiffrage et repoussée après les élections…) montrent que cette question est incontournable.

C’est pourquoi, le 17 apparaît comme un soutien aux mobilisations actuelles et à les développer.

Mais il est aussi clair que le climat de guerre pèse également, alimentant une inquiétude parmi les travailleurs et dans toutes les couches populaires. En tout cas, cette question était très présente dans la tête des manifestants.

Partout, nos camarades ont diffusé de façon offensive les positions du parti sur la guerre, en faisant le lien entre la dénonciation de la guerre impérialiste de repartage et la nécessité de se battre pour les salaires, ce qui est une façon concrète de refuser de « payer » cette guerre. Le succès de la diffusion de La Forge, de l’autocollant et des mots d’ordre qui traduisent ce combat, montrent qu’il faut amplifier cette prise de conscience.

Plus de 1500 manifestants pour les salaires dans Bordeaux

Plus de 1500 personnes se sont rassemblées pour battre de nouveau les pavés de Bordeaux avec l’exigence d’augmentation des salaires.

Les travailleurs en lutte pour les salaires, comme à Dassault et Thalès, ont exprimé leurs revendications sur leur terrain de lutte, dans les boîtes, avec comité de soutien à leurs côtés. La manifestation de rue du 17 est venue en soutien aux combats dans les boîtes.

Nous avons lancé à plusieurs reprises les slogans: « Augmenter les salaires, non à la guerre! Augmenter les salaires, pas les dividendes! », Du coup, d’autres slogans se firent entendre, en particulier : « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société-là, on n’en veut pas! » lancé notamment par les militants LO.

Nous avions décidé d’arborer l’affichette du parti et la Une du dernier La Forge sur le dos et de diffuser le tract du mois. Les mains se tendaient et les discussions démarraient aussitôt. Nous avons diffusé le journal avec l’objectif de faire connaître au maximum notre position sur la guerre inter impérialiste sur le dos de l’Ukraine.

12 journaux ont été diffusés, la Revue n°1 a été vendue. Il est à noter que La Forge a davantage intéressé des militants politiques. Nous voyons que la conscience est là que la guerre grève déjà les budgets des travailleurs, des familles populaires, des femmes des milieux populaires et des retraités. Dans les discussions, nous avons pu constater qu’il était possible et nécessaire de faire le lien entre la nécessité de la mobilisation pour l’augmentation des salaires et la mobilisation contre cette guerre impérialiste.

Correspondance Cellule Sanz-Baena-Bravo

Manif pour les salaires le 17 mars à Strasbourg

La banderole de tête intersyndicale : « Augmenter les salaires et les pensions MAINTENANT » ouvrait sur les nombreuses revendications sur le pouvoir d’achat. Public et privé dans une même démarche « Hausse des salaires et hausse des points d’indice » ; le cortège des jeunes qui défilait devant les syndicats, dénonçait la précarité accrue des étudiants salariés et les salaires « claqués au sol » chez les animateurs. Les travailleurs du médico-social fustigeaient la « logique de rentabilité » dans ces secteurs ; les salariés des Hôpitaux Universitaires affichaient leur banderole et appelaient à une manif « d’Urgence contre la casse de l’Hôpital Public » samedi 19 mars ; des banderoles d’entreprise, comme celle de Punch et de « Bongard en grève » ; et les chercheurs du CNRS, territoriaux, militants ouvriers … TOUS autour de la revendication centrale de l’augmentation des rémunérations.

Certains regrettaient de ne pas être plus nombreux car nous étions environ 600, 700 manifestants. Cependant la lutte pour les salaires, les emplois et les moyens du travail dépasse largement cette manifestation : dans la région, nombreuses sont les entreprises en grève pour les salaires, comme Bongard en grève depuis une semaine. Les assistants sociaux scolaires étaient en grève massive deux jours avant ce 17 mars, etc. La colère et la combattivité augmentent, elles ne s’expriment pas forcément en manifestation. Les manifestants de ce 17 mars étaient dynamiques et déterminés à poursuivre la lutte pour les salaires, la lutte dans la rue et à ne pas baisser les bras, conscientes que la lutte va se poursuivre.

Notre Parti était présent avec méga et mots d’ordre, tracts mensuels et La Forge. Nos mots d’ordre faisaient aussi le lien avec la guerre « Des SOUS pour la SANTE et pour l’EDUCATION, Des SOUS pour les SERVICES PUBLICS ! PAS pour l’armée – PAS pour faire la guerre ! » « Des SOUS pour les quartiers – Pas pour l’Armée – Des SOUS pour les logements – Pas pour l’armement ! » et d’autres qui dénonçaient la guerre impérialiste. Les premiers mots d’ordre ont été repris par des manifestantes. Quelques 200 tracts ont été distribués et plus d’une dizaine de La Forge sont parties.

A Mulhouse, c’était un peu plus de 200 personnes dans la rue.

Tours

Petite mobilisation (autour de 500 manifestants) Il y avait surtout des militants de la CGT mais aussi de l’UNSA et quelques militants de la FSU et de Solidaires

Des représentants des divers secteurs de salariés ont participé : SKF, les cheminots, les organismes de sécurité sociale, des AESH, quelques hospitalier.es, des salarié.es de Delpharm une entreprise pharmaceutique qu’on ne voit pas habituellement. …Les syndicats étudiants manifestaient contre la précarité étudiante. Les discours  ont mis en avant les demandes sur de vraies augmentations de salaires et du point d’indice pour les fonctionnaires et non  des primes et des aides. La CGT a donné sa position contre l’agression de l’Ukraine par l’armée russe, en insistant sur le fait qu’il ne fallait pas assimiler la Russie à Poutine et appelait à un cessez le feu et à refuser de suivre les va-t-en guerre. Des organisations politiques de gauche appelaient à soutenir leur candidat.e.

Nos camarades ont diffusé le  tract du parti et vendu le journal La Forge.