Rassemblement dynamique pour exiger la libération de George Ibrahim Abdallah

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2000 personnes ont manifesté devant la prison de Lannemezan (65) pour exiger la libération de George Ibrahim Abdallah (GIA), militant communiste libanais, emprisonné depuis près de 40 ans en France. C’est une des plus grosses mobilisations de ces quinze dernières années, avec des personnes venues de plusieurs villes (Paris, Marseille, Bordeaux, Toulouse) et de très nombreux militants et militantes de Pau et de la région. Beaucoup de jeunes ainsi que des militants plus anciens de la cause palestinienne qui participent depuis des années à ces rassemblements devant la centrale de Lannemezan.

Le succès de cette mobilisation s’inscrit bien sûr dans la mobilisation nationale et internationale autour du peuple palestinien, victime d’un véritable génocide de la part de l’armée et de l’Etat d’Israël. GIA n’a jamais cessé de manifester son soutien au peuple palestinien depuis sa prison.

De nombreux collectifs ont appelé à ce rassemblement, notamment le « collectif pour la libération de GIA » qui mobilise depuis des années. L’AFPS nationale et ses collectifs locaux étaient présents et le vice président de l’association est intervenu, ainsi que des élus, des députés LFI, PCF. L’avocat de GIA, M° Jean-Louis Chalanset s’est également exprimé, en rappelant notamment qu’il était le plus ancien prisonnier politique d’Europe. Il a dénoncé les « motifs » fallacieux pour lesquels les autorités politiques et judiciaires françaises refusaient sa libération et son expulsion vers le Liban, où les autorités ont donné leur accord depuis des années. Agé de 73 ans, George Ibrahim Abdallah reste déterminé et a chargé ses avocats de faire une nouvelle demande de libération conditionnelle. Toutes les précédentes ont échoué à cause de pressions diverses, en premier lieu, celles des Etats-Unis et d’Israël, dès 2003 et encore en 2012, qui veulent qu’il ne sorte jamais de prison. Tous les gouvernements français se sont pliés à cette exigence.

De nombreuses organisations étaient présentes ; la CGT, Solidaires, le NPA, Révolution permanente, des mouvements libertaires… et notre parti a tenu une fois encore son stand devant l’entrée de la prison.