Universités : après la tentative d’un étudiant de s’immoler, les réactions

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Il faut des moyens pour que les jeunes puissent étudier !

Vendredi 8 novembre, un étudiant, militant de Solidaires-Etudiants, a tenté de s’immoler par le feu devant le CROUS de Lyon (services sociaux de l’université). Il est aujourd’hui entre la vie et la mort, brûlé à 90 %. En situation de grande précarité, privé de bourse, il a dénoncé dans une lettre à son entourage, la responsabilité des gouvernements successifs dans la casse de l’université publique.

Nous exprimons notre soutien à ce jeune syndicaliste, à ses camarades de lutte, à sa famille et ses proches.

C’ est un cri d’alarme et de dénonciation de la situation des étudiants précaires dont le nombre ne cesse d’augmenter d’année en année, où les enfants des classes populaires et de la classe ouvrière sont de plus en plus exclus. La sélection effectuée par Parcoursup crée des « sans-facs », des étudiants privés d’enseignement supérieur. Ce sont les étudiants étrangers dont les frais d’inscription explosent. C’est la politique de destruction des services publics d’éducation.

Il faut de véritables moyens pour faire fonctionner l’université. Il faut donner les moyens aux étudiants d’étudier correctement.

Les syndicats étudiants appellent à des rassemblements devant les universités ou les CROUS mardi 12 novembre. Avec eux, nous dénonçons la précarité étudiante et la destruction des universités publiques accessibles au plus grand nombre.

Le 11 novembre 2019

Parti Communiste des Ouvriers de France

Pau

Au rassemblement, à Pau, des camarades et des amis
ont diffusé la prise de position, avec le drapeau


Plus d’une centaine d’étudiants se sont réunis à Pau après la tentative d’immolation d’un étudiant à Lyon vendredi 8 novembre. Le syndicat Solidaires Etudiant-e-s a notamment dénoncé la politique des CROUS qui réduisent leurs services sociaux aux étudiants dans une logique d’économie et de rentabilité. Il a aussi dénoncé la marchandisation des services publics. Il demande une réaction et une prise de position publique et officielle du gouvernement. Le syndicat est en colère face « à l’indifférence froide » de l’Etat et du gouvernement sur la situation des étudiants. Solidaires-Etudiant-e-s réclame des mesures d’urgences contre la précarité.

De nombreux militants ou syndicalistes de la CGT, FSU, du PCF, de la FI, du NPA, de Libertat, de LO et de notre parti étaient présents pour apporter leur soutien aux étudiants.